Une histoire de Noël post-apocalypse

Divulgation
lorsque vous achetez via des liens sur notre site, nous pouvons gagner une commission. (sans frais supplémentaires pour vous). En savoir plus ici.

Divulgation
lorsque vous achetez via des liens sur notre site, nous pouvons gagner une commission. (sans frais supplémentaires pour vous). En savoir plus ici.

Introduction

Il y a seulement sept mois, notre monde a plongé dans l’obscurité, et pourtant, cela ressemble à une autre vie, un autre temps. Pour beaucoup, cette période marque l’avènement de l’Apocalypse, le cataclysme le plus sombre jamais vu par notre ère moderne. Mais chez nous, nous le nommons simplement ‘le Changement’. Ma mère, avec sa sagesse tranquille, insiste sur le fait que le changement n’équivaut pas à la fin, que les mots ont le pouvoir de façonner notre perception. Et, même si le terme varie, une vérité demeure : le jour où les lumières se sont éteintes a marqué une bifurcation irréversible dans le cours de notre existence, un tournant radical redéfinissant chaque aspect de notre vie quotidienne.

Nos journées, autrefois distinctes et colorées, se sont transformées en une suite monotone et indistincte, tissées de la même trame de routines inévitables. L’école, ce lieu de vie et d’apprentissage, n’est plus qu’un souvenir lointain. À présent, c’est dans le creuset de notre foyer que ma mère s’improvise éducatrice, sous la lueur vacillante du poêle à bois. Nous gardons sa porte entrouverte, un compromis astucieux pour économiser nos précieuses bougies tout en baignant dans une clarté suffisante pour que les mots des livres s’éveillent sous nos yeux.

Jamais je n’aurais imaginé que les cours de gym ou les repas à la cafétéria de l’école me manqueraient à ce point. La nostalgie me saisit souvent, me ramenant à ces moments partagés avec d’autres enfants, à rire autour d’une table, à se plaindre de la nourriture, ou à traîner dans des classes où l’ennui me semblait alors le pire ennemi. Avec la sagesse que m’a apportée cette nouvelle réalité, je réalise à quel point ces moments étaient précieux. Si j’avais su ce que signifiait vraiment l’ennui, j’aurais embrassé chaque seconde de mon insouciance d’enfant, savourant chaque bouchée de repas que je n’avais pas à cultiver de mes propres mains.

L’école est devenue un lointain souvenir, remplacé par la nécessité impérieuse de subvenir à nos besoins essentiels. Sous le soleil ardent, je deviens le jardinier, veillant sur la terre qui nous nourrit. Ma mère, avec sa canne, trouve en moi ses jambes, son soutien. Mes journées se déroulent entre les bois voisins, où je cherche ce qui peut nourrir ou aider, et les moments glacials où je collecte du bois pour nous garder au chaud. Chaque jour, notre survie s’ancre dans ces tâches simples mais vitales, occupant chaque minute baignée de lumière, dans un monde où le confort d’antan n’est plus qu’un écho.

Des échos terrifiants nous parviennent des villes, transformées en labyrinthes de désespoir. Les récits des survivants racontent des rues où règnent la faim et la soif, sans espoir de secours. La violence, fruit amer de la peur et du désespoir, a jailli dans ces canyons de béton abandonnés par les forces de l’ordre, retournées auprès de leurs familles. Les chanceux ont fui tôt, échappant à cette chute brutale dans l’anarchie. Ceux qui restent sont livrés à eux-mêmes, confrontés aux menaces constantes des brigands et à des dangers bien plus sombres encore. “Pire encore”, murmurent les adultes d’un ton lourd de sous-entendus. Dans notre retrait du monde urbain, je ressens une gratitude silencieuse pour l’isolement qui nous protège de ces horreurs.

Notre demeure se niche au cœur d’une petite bourgade, entourée d’une vaste cour où trône un pommier robuste. La balançoire de mon enfance s’est muée en armature pour une serre improvisée, et ce qui fut jadis un simple jardin est aujourd’hui un champ nourricier. Les excentricités de ma mère, autrefois amusantes avec ses poules et son jardin d’herbes, se révèlent désormais comme une visionnaire sagesse. Nous dépendons de chaque fruit, de chaque légume qui germe sous nos soins. L’eau de notre puits, si différente en goût de celle qui coulait autrefois des robinets, est devenue notre trésor le plus précieux, plus valeureuse que l’or, comme le dit souvent ma mère.

Dans ce nouveau monde, l’échange est devenu notre monnaie. Nos voisins viennent, portant leurs besoins et leurs offres. Des œufs, des pommes, des graines précieuses de notre jardin deviennent des objets de troc. L’homme de la maison voisine, avec son épouse au teint pâle et ses enfants à l’énergie bouillonnante, nous apporte régulièrement du bois de chauffage, payé en huit œufs hebdomadaires. La venaison est devenue un mets habituel sur notre table ; ma mère a échangé son savoir-faire et quelques-uns de nos bocaux les plus précieux contre cette chair sauvage, offerte par un vieux chasseur du coin. Chaque transaction est un petit pacte de survie, un lien tissé dans la solidarité de notre communauté renaissante.

Notre humble demeure, dissimulée par un rideau d’arbres, est un havre de paix dans ce monde chamboulé. Invisible depuis la route, elle se niche discrètement, un secret bien gardé. Ma mère considère sa petite taille comme une bénédiction ; moins vaste, elle requiert moins de bois pour nous tenir au chaud durant les nuits glaciales. Moi qui me charge de la collecte quotidienne du bois, je ne peux qu’acquiescer à ses mots. Dans ma jeune imagination, la tâche de rassembler encore plus de bois pour une plus grande maison semble insurmontable.

Cette routine, auparavant monotone, a été récemment bouleversée. La semaine dernière, tout s’est transformé, car c’était la semaine précédant Noël. Une lueur d’excitation a percé notre quotidien, apportant avec elle un vent de changement et un frisson d’anticipation, rompant la monotonie de notre vie dans ce monde transformé.

Ce Noël se dresse en contraste frappant avec ceux de mes jeunes années. Loin des sapins scintillants, entourés de montagnes de cadeaux aux emballages chatoyants, cette année est marquée par une simplicité inédite. Finis les galas et les courses effrénées pour des présents superflus, offerts par obligation plutôt que par cœur. Adieu aux dernières nouveautés technologiques, aux mélodies commerciales résonnant dans des centres commerciaux bondés, où chaque regard à travers une vitrine était un appel à la consommation.

Les boutiques, autrefois temples du matérialisme, sont désormais des coquilles vides, des vestiges d’un monde disparu. Chaque objet utile a été emporté depuis longtemps, laissant derrière lui l’écho d’une ère révolue.

Et pourtant, malgré ce décor dépouillé, Noël reste une étincelle d’attente, un moment suspendu. Dans cette atmosphère épurée, il se redessine, moins bruyant, mais peut-être plus authentique, rappelant que l’essence de cette fête transcende les ornements et les fastes.

Ma mère, consciente de la lassitude de l’écolier en moi, a décrété une pause dans nos séances d’apprentissage nocturne. Ces dernières semaines, nos veillées devant le feu crépitant ont été dédiées à la création de cadeaux, un écho doux à la saison des fêtes. Loin sont les jours où nous flânions dans les allées des magasins, hésitant entre des fils de couleurs chatoyantes. Cette année, j’ai transformé un vieux pull, trop grand et légèrement abîmé, en une écharpe chaleureuse pour ma mère.

Pour les enfants des voisins, j’ai laissé libre cours à ma créativité en dessinant de petites illustrations – un chaton malicieux, un chiot joueur – encadrées dans de modestes cadres de brindilles, apportant une touche de gaieté dans leurs chambres austères. Pour la jeune fille des Gagnon, âgée de sept ans, j’ai confectionné un petit livre, recréant de mémoire l’histoire des Trois Petits Cochons, chaque lettre soigneusement tracée, chaque image minutieusement dessinée.

Quant à l’homme de la forêt, Roger, qui dans mon esprit reste ‘l’homme qui chasse’, j’ai participé avec ma mère à la création d’un chapeau chaud, orné d’un ‘R’ brodé pour personnaliser ce présent. Chaque cadeau, bien que modeste, est infusé d’une touche personnelle, un fil d’amour et de soin tissé à travers les difficultés de notre réalité transformée.

Dans notre petit quartier, beaucoup, comme moi, ont des racines s’étendant bien au-delà de ces rues silencieuses. Les retrouvailles familiales, jadis ponctuées par des voyages lointains, appartiennent désormais au passé. L’absence de carburant a rétréci notre monde : on ne va que là où nos pieds peuvent nous porter. Cette année, la distance m’impose un Noël sans mes grands-parents, une première dans ma jeune vie. Leur sort, dans ce monde bouleversé, reste un mystère que je crains de ne jamais élucider.

Malgré la lourdeur de mes responsabilités dans cette ère nouvelle, l’enfant en moi se bat contre le sommeil la veille de Noël, porté par une pointe d’excitation mêlée d’appréhension. À 11 ans, je me tiens à la frontière de l’enfance et de l’âge adulte, tiraillé entre l’innocence d’un passé révolu et le poids d’un présent exigeant.

 * * *

Le tintement des cloches me tire de mon sommeil. Des cloches, ici ? Je m’éveille brusquement, les couvertures glissant au sol dans ma précipitation. “Maman ?”

“Debout, dormeur, c’est Noël !” s’exclame-t-elle avec joie.

Bondissant de ma chambre, je suis submergé par cette sensation magique, unique à l’aube de Noël, qui fait battre mon cœur d’excitation enfantine.

Là, dans la lumière tamisée, se tient ma mère, son sourire irradiant la pièce, une tasse fumante dans chaque main. L’une pour elle, emplie de café, et l’autre, à ma stupéfaction, contenant du cacao. Un luxe inimaginable !

“Comment as-tu trouvé du chocolat chaud ?” m’émerveille-je, savourant cette première gorgée enivrante.

“D’un coup de baguette magique du Père Noël,” répond-elle malicieusement, faisant à nouveau tinter la clochette. Son rire réchauffe l’air, et dans cet instant, la magie de Noël semble plus vivante que jamais.

Mon bas de Noël, autrefois débordant de surprises, arbore cette année une simplicité nouvelle. Il n’est pas gonflé à l’extrême, mais chaque petite bosse à sa surface éveille en moi un sentiment de gratitude et de curiosité. À l’intérieur, je découvre des trésors modestes mais chargés de sens. Une pelote de laine, étrangement familière, rappelle un vieux pull que j’avais dépassé il y a des années. Une pomme, fruit de notre propre arbre, a été transformée en confiserie, enrobée d’un glaçage sucré et conservée dans un sac à pain d’une époque révolue.

Et là, soigneusement enveloppé dans un tissu propre, se cache un cadeau mystérieux. En déroulant le chiffon, j’y trouve une barrette à cheveux, méticuleusement décorée par ma mère. Elle a utilisé un morceau de fil de fer et des perles récupérées d’un bijou fantaisie brisé, créant ainsi un petit joyau de récupération. Je la place immédiatement dans mes cheveux, un geste simple qui ajoute une touche de beauté à ce matin particulier. Chaque objet, bien que modeste, porte en lui une part d’amour et d’ingéniosité, illuminant ce Noël d’une lumière toute particulière.

Notre arbre de Noël, un vestige d’avant le Changement, se dresse fièrement malgré l’absence de ses lumières scintillantes. Cet arbre artificiel, autrefois alimenté et brillant, conserve sa splendeur grâce à l’assortiment d’ornements familiers, témoins silencieux des Noëls d’antan. À ses pieds repose un grand sac un peu bosselé, promesse de surprises modestes mais significatives pour moi, et à côté, deux petits paquets, soigneusement emballés, que j’ai préparés pour ma mère.

Avec une anticipation joyeuse, je l’invite à ouvrir le premier de ses présents. Dans ses yeux se reflète la lueur de l’excitation, un écho des matins de Noël d’une époque révolue, mais toujours vivante dans nos cœurs.

L’émerveillement illumine le visage de ma mère lorsqu’elle découvre le mot “AMOUR”, soigneusement assemblé avec des brindilles que j’ai cueillies dans les bois et liées avec de la ficelle de jardin. Chaque lettre, façonnée de mes mains, est un symbole de l’affection inébranlable qui nous lie. Avec empressement, elle trouve la place parfaite pour ce message d’amour sur l’étagère, où il trône fièrement. Son étreinte chaleureuse et son sourire radieux me remplissent d’une joie profonde et sincère.

Puis vient mon tour d’être surpris. Je plonge ma main dans le grand sac pour en sortir un manteau d’hiver de couleur violette. Stupéfait, j’admire ce cadeau inattendu, un luxe dans notre réalité épurée. “Mais comment as-tu trouvé cela ?” m’échappe-t-il, les yeux écarquillés d’étonnement.

Avec un sourire malicieux, ma mère révèle son secret : “J’ai troqué ton ancien manteau, devenu trop petit, avec les Gagnon pour leur fille. En échange, Mme Gagnon m’a donné ce manteau pour toi.” Dans ses mots, je perçois la subtilité de notre existence post-Changement : chaque échange est un acte d’entraide, un petit miracle de générosité dans un monde où chaque geste compte.

“Alors, il nous faut trouver quelqu’un qui pourrait avoir besoin de mon ancien manteau,” dis-je, pensif. En effet, j’ai grandi, mes poignets dépassant désormais les manches de trois bons pouces. Le Changement ne peut pas arrêter la nature ; j’ai continué à m’étirer vers le ciel, même dans ce monde transformé.

Ma mère déballe ensuite le dernier cadeau, l’écharpe que j’ai patiemment tricotée à partir du pull troué. Elle la drape autour de son cou avec un sourire, l’appréciant instantanément pour sa chaleur et son caractère unique.

Je réfléchis au Noël de l’année dernière, où une montagne de cadeaux m’attendait, contrastant fortement avec la simplicité de cette année. Pourtant, en sirotant ce cacao improvisé, en touchant doucement le tissu usé du manteau violet, je me sens inexplicablement plus comblé que jamais. Ce Noël, sans le faste et l’excès, est empreint d’une véritable signification, d’une joie sincère puisée dans la simplicité et l’amour.

 * * *

Le préparatif du dîner de Noël bat son plein. Ma mère, avec cette sagesse qui lui est propre, rappelle que nos voisins sont devenus notre nouvelle famille. Dans ce monde bouleversé, l’amour et l’entraide ne sont pas seulement des mots, mais notre bouée de survie. Le vieux chasseur, un pilier silencieux de notre communauté, a contribué à notre festin avec une dinde, que nous cuisinons lentement sur notre poêle à bois, assaisonnée d’ail et d’oignons de notre propre jardin. Bien qu’elle ne ressemble pas aux dindes dorées des années précédentes, son odeur alléchante promet un festin inoubliable.

Les branches de pin, drapées de leur manteau neigeux que j’ai ramassées dans les bois, apportent une touche de nature à notre modeste demeure, rappelant la beauté simple de l’hiver.

La table s’orne de plats préparés avec soin : de la compote de pommes, fruit du labeur de ma mère et des dons généreux de notre pommier ; une farce rustique concoctée à partir de restes de pain et de biscuits ; et un potiron, cueilli dans l’obscurité de notre cave, accompagné d’une généreuse marmite de pommes de terre. Chaque plat, témoignage de notre résilience et de notre ingéniosité, transforme ce Noël en une célébration de la vie et de la communauté, même en des temps aussi incertains.

L’arrivée de nos voisins transforme notre maison en un lieu de rencontre chaleureux. Chacun apporte ce qu’il peut, enrichissant notre table de leurs contributions. Dans ces temps de disette, où chaque repas est mesuré et chaque bouchée précieuse, cette générosité partagée est un véritable trésor.

Les Gagnon, dont la générosité nous a offert le manteau violet, apportent des bâtons de menthe poivrée, trouvés au fond de leur boîte de décorations de Noël. Rassis mais toujours savoureux, ces bonbons semblent être les plus exquis que j’ai jamais dégustés. Chaque léchage est un petit moment de bonheur, un luxe rare dans notre quotidien. L’homme qui chasse, notre bienfaiteur discret, est l’artisan de la dinde qui trône sur notre table. Tim et Libby, nos voisins d’à côté, arrivent avec leurs enfants et un panier de biscuits, une rareté absolue puisqu’ils possèdent le seul four encore fonctionnel du quartier. Ces biscuits, préparés avec soin, pourraient bien être les derniers de ce genre pour un long moment.

Pour la première fois depuis ce qui semble une éternité, ma journée est dédiée uniquement au jeu. Les femmes, dont ma mère, veillent sur le feu, tandis que les hommes partagent des discussions. Nous, les enfants, nous échappons dans un monde de neige, loin des soucis d’un monde sans électricité ni chaleur moderne. Dans ces moments, nous ne sommes que des enfants, riant sous les flocons, nos mains façonnant des boules de neige et construisant des forteresses éphémères. Pour un instant, le poids du monde s’efface, nous laissant savourer l’insouciance de l’enfance.

Au moment du dîner, nous nous rassemblons pour un festin comme il n’en existe plus depuis longtemps. Autour de la table abondamment garnie, nous savourons chaque plat avec un appétit que seul le partage peut susciter. Nous mangeons jusqu’à l’abondance, un luxe rare dans ces temps de frugalité.

La pièce est baignée d’une lumière chaleureuse, les bougies étincelant doucement et le poêle à bois rayonnant de chaleur. Dans cet éclat tamisé, M. Gagnon prend la parole. Sa voix grave et mélodieuse donne vie à l’histoire de Noël, un récit ancestral qui semble encore plus poignant maintenant. Puis vient le tour de Tim et Libby, qui partagent l’histoire du Grinch, un rappel ludique de l’esprit de Noël.

Mais le moment le plus enchanteur de la soirée est sans aucun doute lorsque les chants de Noël commencent. Nos voix s’élèvent en chœur, mêlant les anciennes mélodies à la magie de l’instant. Il n’y a pas de musique enregistrée, pas d’orchestre, mais dans notre simplicité, nous trouvons une harmonie profonde et sincère. Les chansons se succèdent, chacune un fil tissant notre communauté plus étroitement ensemble, un rappel joyeux et puissant que, malgré tout, l’esprit de Noël demeure.

Dans notre refuge improvisé, la musique devient le battement de cœur de notre Noël. Sans instruments autres que nos propres voix, nous entonnons ensemble les mélodies familières de “C’est Noël (Dans Mon Village)”, “Voilà Le Père Noël Qui Nous Arrive”, “Nuit De Noël” et “La Lettre Du Père Noël”. Chaque chanson est chantée avec plus de ferveur que la précédente, personne ne voulant mettre fin à cette magie, car avec elle s’achèverait cette soirée hors du temps. Les enfants, un à un, succombent au sommeil, repus et les joues rosies par la chaleur et la joie.

Assis sur le sol, adossé à la chaise de ma mère, je suis enveloppé par les voix apaisantes de nos amis et voisins. Elles résonnent autour de moi, douces et réconfortantes. Malgré l’austérité de notre situation, avec pour seule lumière les bougies et comme principal cadeau un manteau d’occasion, ce Noël a un goût de plénitude. C’est une célébration de la vie, un instant suspendu où la bataille quotidienne pour la survie s’efface devant la beauté de l’instant partagé. Ce Noël, simple mais sincère, semble être le plus beau de tous, un rappel émouvant de ce qui est véritablement sacré et précieux.


 

Comment soutenir le site Web Québec Preppers?
PARRAINAGE

Avertissement: Ce site Web et le matériel couvert sont à titre informatif seulement. Nous ne prenons aucune responsabilité pour ce que vous faites avec cette connaissance. En prenant et / ou en utilisant des ressources d’information de ce site Web, vous acceptez d’utiliser ces informations de manière sûre et légale, en conformité avec toutes les lois applicables, règles de sécurité et bon sens commun. Clause de non-responsabilité complète ici.

52 SEMAINES DE PRÉPARATION: Un plan de préparation aux situations d’urgence

Free shipping
Last update was on: 9 avril 2024 3 h 36 min
C $31,95

1 AN DE SURVIE - LE PLAN: GUIDE DE SURVIE MENSUEL POUR LA PLANIFICATION À LONG TERME

Free shipping
Last update was on: 9 avril 2024 3 h 36 min
C $18,76

SURVIVRE À L'URGENCE INATTENDUE

Free shipping
Last update was on: 9 avril 2024 3 h 36 min
C $34,61

 

Comment soutenir le site Web Québec Preppers? PARRAINAGE

Avertissement: Ce site Web et le matériel couvert sont à titre informatif seulement. Nous ne prenons aucune responsabilité pour ce que vous faites avec cette connaissance. En prenant et / ou en utilisant des ressources d'information de ce site Web, vous acceptez d'utiliser ces informations de manière sûre et légale, en conformité avec toutes les lois applicables, règles de sécurité et bon sens commun. Clause de non-responsabilité complète ici.

Québec Preppers

Professionnel de l'urgence le jour, mais un Preppers, un Citoyen Prévoyant 24/7. Ancien des forces armées parachutistes qui est intervenu sur plusieurs théâtres d'opération dans les années 2000. Finalement devenu Paramédic puis conseiller en mesures d'urgence et planification d'évacuation suite à l'obtention du DESS en Résilience Risque & Catastrophe. Dans mon temps libre j'affronte les éléments dans des situations de survie afin de vous proposer sur ce site des articles et de l'équipement de qualité. N'hésitez pas à me contacter pour vos questions personnelles.

Nous serions ravis de connaître votre avis

Laisser un commentaire

ZP
Québec Preppers
Logo