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Introduction
Malgré les avancées technologiques et les normes de sécurité rigoureuses, les accidents d’hélicoptère continuent de se produire. Que ce soit pour des raisons professionnelles, touristiques ou médicales, les vols en hélicoptère sont de plus en plus courants, augmentant ainsi le nombre de personnes susceptibles d’être concernées par un incident aérien. Savoir comment réagir en cas de crash d’hélicoptère peut faire la différence entre la vie et la mort.
Statistiques sur les accidents d’hélicoptère
Selon le Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST), plusieurs accidents d’hélicoptère surviennent chaque année au Canada. Par exemple, en 2020, le BST a signalé 26 accidents impliquant des hélicoptères, dont certains ont malheureusement entraîné des pertes humaines. À l’échelle mondiale, l’International Helicopter Safety Foundation (IHSF) estime le taux d’accidents mortels d’hélicoptère à environ 0,72 pour 100 000 heures de vol. Bien que ces chiffres soient relativement bas comparés à d’autres modes de transport, les conséquences d’un crash peuvent être dévastatrices en raison de la nature même du vol en hélicoptère.
Objectif de l’article
Cet article a pour objectif de vous fournir des conseils pratiques et des informations essentielles pour maximiser vos chances de survie en cas de crash d’hélicoptère. En comprenant les risques associés aux vols en hélicoptère, en vous préparant adéquatement avant le décollage et en sachant comment réagir pendant et après un accident, vous serez mieux équipé pour faire face à une telle situation d’urgence. Votre sécurité dépend non seulement des compétences du pilote et de la fiabilité de l’appareil, mais aussi de votre préparation personnelle et de votre capacité à réagir efficacement en cas de crise.
I. Comprendre les risques liés aux vols en hélicoptère
Pour maximiser vos chances de survie en cas de crash d’hélicoptère, il est essentiel de comprendre les risques inhérents à ce type de vol. Les hélicoptères sont des aéronefs polyvalents, mais ils présentent des particularités qui les distinguent des avions et qui peuvent influencer la manière dont les accidents surviennent.
Particularités des hélicoptères
Vol stationnaire, décollage et atterrissage verticaux
- Vol stationnaire : Contrairement aux avions, les hélicoptères ont la capacité unique de rester immobiles en l’air. Cette capacité est rendue possible grâce à leurs rotors principaux qui génèrent une portance verticale.
- Décollage et atterrissage verticaux : Les hélicoptères peuvent décoller et atterrir sans nécessiter de piste. Cela leur permet d’accéder à des zones reculées ou confinées, mais implique également des manœuvres complexes qui exigent une grande expertise du pilote.
Implications pour la sécurité :
- Complexité du pilotage : Les manœuvres de décollage, d’atterrissage et de vol stationnaire nécessitent une coordination précise. Une erreur de pilotage peut rapidement entraîner une perte de contrôle.
- Proximité du sol : Les opérations à basse altitude augmentent le risque de collision avec des obstacles tels que des bâtiments, des câbles électriques ou des arbres.
Sensibilité aux conditions météorologiques
- Vents : Les hélicoptères sont particulièrement sensibles aux rafales de vent et aux turbulences, qui peuvent affecter leur stabilité.
- Visibilité réduite : Le brouillard, la pluie, la neige ou la poussière peuvent altérer la visibilité du pilote, rendant la navigation plus difficile.
- Icing (givre) : La formation de glace sur les rotors ou les instruments peut compromettre les performances de l’appareil.
Implications pour la sécurité :
- Décisions critiques du pilote : Les conditions météorologiques défavorables exigent du pilote des décisions rapides et judicieuses pour assurer la sécurité du vol.
- Limites opérationnelles : Les hélicoptères ont des limites de performance spécifiques qui doivent être respectées en fonction des conditions météorologiques.
Causes courantes des accidents
Comprendre les causes fréquentes des accidents d’hélicoptère peut vous aider à être plus vigilant et à reconnaître les signaux d’alerte.
Erreurs humaines (pilotage, maintenance)
- Pilotage :
- Erreur de jugement : Sous-estimation des conditions environnementales ou surconfiance dans les capacités de l’appareil.
- Manque d’expérience : Les pilotes moins expérimentés peuvent avoir du mal à gérer des situations complexes ou inattendues.
- Maintenance :
- Entretien inadéquat : Négligence dans les inspections régulières ou dans le remplacement des pièces usées.
- Non-respect des protocoles : Utilisation de pièces non conformes ou procédures de maintenance incorrectes.
Conséquences potentielles :
- Pannes mécaniques évitables : Des erreurs humaines peuvent entraîner des dysfonctionnements qui auraient pu être évités avec une maintenance appropriée.
- Réactions inappropriées : En situation d’urgence, une mauvaise réaction du pilote peut aggraver la situation.
Problèmes mécaniques
- Défaillance du moteur : Les hélicoptères dépendent fortement de leur moteur pour le maintien de la portance. Une panne peut entraîner une descente rapide.
- Problèmes de rotor :
- Rotor principal : Toute anomalie peut affecter la sustentation et la stabilité.
- Rotor de queue : Essentiel pour le contrôle directionnel, sa défaillance peut provoquer une rotation incontrôlée.
- Systèmes hydrauliques et électriques : Affectent le fonctionnement des commandes et des instruments de bord.
Conséquences potentielles :
- Perte de contrôle : Une panne mécanique majeure peut rendre l’appareil ingérable.
- Atterrissage d’urgence : Le pilote peut être contraint d’effectuer un atterrissage en autorotation, une manœuvre délicate nécessitant une grande expertise.
Conditions météorologiques défavorables
- Mauvaise visibilité : Brouillard, pluie intense ou neige peuvent réduire la capacité du pilote à voir les obstacles.
- Turbulences : Les changements soudains de vent peuvent déstabiliser l’appareil.
- Icing : La formation de glace peut alourdir l’appareil et affecter les rotors.
Conséquences potentielles :
- Désorientation spatiale : Sans références visuelles, le pilote peut perdre le sens de l’orientation.
- Collision avec le terrain : Risque accru de heurter le sol ou des obstacles.
Facteurs environnementaux (oiseaux, obstacles)
- Collisions avec des oiseaux : À basse altitude, le risque de percuter des oiseaux est plus élevé, ce qui peut endommager les rotors ou le pare-brise.
- Obstacles :
- Câbles électriques : Difficiles à voir, surtout dans des conditions de faible luminosité.
- Bâtiments et structures : Présence d’obstacles non signalés ou non détectés.
- Terrain accidenté : Environnement montagneux ou forestier augmentant les risques.
Conséquences potentielles :
- Dommages structurels : Impact sur les performances de l’appareil.
- Accidents mortels : Une collision avec un obstacle peut entraîner un crash immédiat.
Importance de la préparation et de la vigilance
Comprendre ces risques vous permet de :
- Poser les bonnes questions : Avant le vol, interrogez l’opérateur sur les mesures de sécurité et les plans en cas d’urgence.
- Être attentif aux signaux d’alerte : Bruits inhabituels, comportements étranges de l’appareil ou conditions météorologiques changeantes.
- Suivre les consignes de sécurité : Écouter attentivement le briefing de sécurité et savoir comment réagir en cas de problème.
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Les vols en hélicoptère présentent des risques spécifiques liés à la nature de l’appareil et aux conditions dans lesquelles il opère. En étant conscient de ces risques et en vous préparant adéquatement, vous augmentez vos chances de réagir efficacement en cas d’urgence. La prochaine section abordera les mesures à prendre avant le vol pour vous préparer au mieux à une éventuelle situation critique.
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II. Préparation avant le vol
La préparation avant le vol est une étape cruciale pour assurer votre sécurité lors d’un voyage en hélicoptère. En prenant des mesures proactives, vous pouvez réduire les risques et être mieux préparé en cas d’urgence. Voici les principaux aspects à considérer avant de monter à bord.
1. Choix de l’opérateur
La première étape pour garantir votre sécurité est de choisir une compagnie d’hélicoptère réputée et fiable.
Vérifier les certifications et la réputation de la compagnie
- Certifications officielles : Assurez-vous que l’opérateur possède toutes les licences et certifications requises par les autorités aéronautiques compétentes, telles que Transports Canada.
- Antécédents de sécurité : Renseignez-vous sur l’historique de sécurité de la compagnie. Vous pouvez consulter les rapports du Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST) ou des organismes similaires.
- Réputation : Lisez les avis et les témoignages d’autres clients. Une compagnie avec de bonnes références est généralement un signe de fiabilité.
S’assurer du respect des normes de sécurité
- Maintenance régulière : Demandez si les hélicoptères sont entretenus conformément aux normes du fabricant et aux réglementations en vigueur.
- Formation du personnel : Vérifiez que les pilotes et l’équipage sont qualifiés et reçoivent une formation continue.
- Procédures d’urgence : Assurez-vous que la compagnie dispose de protocoles clairs en cas d’incident.
2. Briefing de sécurité
Avant le décollage, un briefing de sécurité doit être effectué par le pilote ou l’équipage. Ce briefing est essentiel pour vous familiariser avec l’appareil et les procédures d’urgence.
Importance d’écouter attentivement les consignes du pilote
- Informations vitales : Le briefing couvre des points clés tels que l’utilisation des ceintures de sécurité, la localisation des issues de secours, et les procédures en cas d’urgence.
- Respect des consignes : Suivre attentivement les instructions peut augmenter vos chances de survie en cas de problème.
- Questions et clarifications : N’hésitez pas à demander des précisions si quelque chose n’est pas clair.
Questions à poser avant le décollage
- Issues de secours : “Pouvez-vous me montrer où se trouvent les sorties de secours et comment les utiliser ?”
- Équipement de sécurité : “Y a-t-il des gilets de sauvetage ou des dispositifs de flottaison à bord ?”
- Procédures d’urgence : “Que devons-nous faire en cas d’atterrissage d’urgence ou de panne moteur ?”
- Conditions météorologiques : “Les conditions météorologiques sont-elles favorables pour le vol ?”
3. Tenue vestimentaire appropriée
Votre choix de vêtements peut avoir un impact significatif sur votre sécurité en cas d’accident.
Vêtements non inflammables
- Matériaux recommandés : Portez des vêtements en fibres naturelles comme le coton ou la laine, qui sont moins inflammables que les synthétiques.
- Éviter les matériaux synthétiques : Les tissus comme le polyester ou le nylon peuvent fondre en cas d’incendie, provoquant des brûlures graves.
Chaussures fermées et confortables
- Sécurité des pieds : Portez des chaussures fermées qui protègent bien vos pieds, comme des bottes ou des chaussures de sport robustes.
- Éviter les sandales ou talons hauts : Ces types de chaussures peuvent entraver votre mobilité en cas d’évacuation d’urgence.
- Confort : Des chaussures confortables facilitent les déplacements rapides et sûrs, surtout si vous devez marcher sur un terrain accidenté après un atterrissage forcé.
4. Équipement de sécurité
Assurez-vous de bien utiliser l’équipement de sécurité fourni et de savoir où se trouvent les dispositifs d’urgence.
Port du casque et de la ceinture de sécurité
- Casque de protection :
- Protection de la tête : Le casque protège contre les impacts et les débris en cas de turbulence ou d’accident.
- Systèmes de communication : Les casques équipés de micros permettent de communiquer facilement avec le pilote et l’équipage.
- Ceinture de sécurité :
- Obligation : Attachez toujours votre ceinture de sécurité pendant le vol, y compris lors des phases de décollage et d’atterrissage.
- Ajustement : Assurez-vous que la ceinture est bien ajustée et confortable, sans être trop lâche ni trop serrée.
Localisation des issues de secours et des extincteurs
- Issues de secours :
- Emplacements : Notez l’emplacement des portes de sortie et des fenêtres de secours.
- Mode d’ouverture : Familiarisez-vous avec le mécanisme d’ouverture, qui peut varier d’un appareil à l’autre.
- Extincteurs :
- Disponibilité : Vérifiez la présence d’extincteurs à bord.
- Utilisation : Bien que l’utilisation des extincteurs soit généralement réservée à l’équipage, il peut être utile de savoir où ils se trouvent.
- Autres équipements d’urgence :
- Trousse de premiers soins : Informez-vous sur l’emplacement de la trousse de premiers soins.
- Dispositifs de flottaison : Si vous survolez des zones aquatiques, assurez-vous que des gilets de sauvetage sont disponibles et sachez comment les utiliser.
Conseils supplémentaires pour une préparation optimale :
- Bagages et objets personnels :
- Limitez les objets encombrants : Évitez d’apporter de gros bagages qui pourraient entraver l’évacuation en cas d’urgence.
- Objets pointus ou lourds : Rangez les objets qui pourraient devenir des projectiles ou causer des blessures en cas de turbulence.
- Dispositifs électroniques :
- Mode avion : Mettez vos appareils électroniques en mode avion pour éviter les interférences avec les instruments de navigation.
- Sécurisation : Rangez vos appareils pendant le décollage et l’atterrissage pour éviter qu’ils ne tombent ou ne distraient le pilote.
- Alimentation et hydratation :
- Évitez l’alcool et les substances altérant la vigilance : Restez sobre pour être pleinement alerte pendant le vol.
- Hydratation : Buvez de l’eau avant le vol, mais modérément, pour éviter toute gêne pendant le trajet.
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En prenant le temps de vous préparer avant le vol, vous contribuez activement à votre sécurité et à celle des autres passagers. La prochaine section abordera le comportement à adopter pendant le vol pour minimiser les risques et être prêt à réagir en cas de situation inhabituelle.
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III. Comportement pendant le vol
Le comportement que vous adoptez pendant le vol peut avoir un impact significatif sur votre sécurité en cas d’urgence. Rester vigilant, suivre les consignes du pilote et savoir comment réagir face à des situations inhabituelles sont des éléments clés pour maximiser vos chances de survie.
1. Rester vigilant
Observer les consignes du pilote
- Suivre les instructions : Le pilote est responsable de la sécurité du vol. Il est essentiel de suivre attentivement toutes ses consignes, que ce soit pendant les phases de décollage, de vol ou d’atterrissage.
- Être attentif aux annonces : Les pilotes peuvent communiquer des informations importantes sur les conditions du vol ou des ajustements nécessaires. Restez attentif aux messages transmis par l’équipage.
Éviter de distraire le pilote
- Limiter les conversations inutiles : Évitez de parler au pilote pendant les phases critiques du vol, comme le décollage et l’atterrissage, à moins que cela ne soit nécessaire.
- Respecter l’espace du cockpit : Ne touchez pas aux commandes ou aux équipements du cockpit. Ne vous penchez pas sur le pilote ou ne gênez pas sa visibilité.
- Appareils électroniques : Utilisez vos appareils électroniques conformément aux directives de l’équipage pour éviter les interférences potentielles avec les instruments de navigation.
2. Gestion des situations inhabituelles
Reconnaître les signes de panne ou de problème mécanique
- Bruits inhabituels : Soyez attentif aux sons anormaux, tels que des vibrations excessives, des grincements ou des bruits de moteur inhabituels.
- Comportement de l’appareil : Notez tout mouvement erratique, perte soudaine d’altitude ou difficulté à maintenir une trajectoire stable.
- Indicateurs visuels : Fumée dans la cabine, alertes lumineuses sur le tableau de bord (si visibles) ou toute autre anomalie.
Suivre les instructions du pilote en cas d’urgence
- Rester calme : Gardez votre sang-froid pour pouvoir réagir de manière appropriée.
- Écouter attentivement : Le pilote vous donnera des instructions spécifiques en fonction de la situation. Il est essentiel de les suivre à la lettre.
- Poser des questions si nécessaire : Si vous ne comprenez pas une instruction, demandez une clarification rapidement.
3. Position de sécurité
Adopter une posture protectrice en cas de descente d’urgence
En cas d’atterrissage d’urgence imminent, adopter la position de sécurité peut réduire le risque de blessures.
- Position assise standard :
- Ceinture de sécurité : Assurez-vous qu’elle est bien attachée et ajustée.
- Pieds à plat : Placez vos pieds fermement sur le sol, écartés à la largeur des hanches.
- Corps penché en avant : Inclinez-vous vers l’avant, en plaçant votre tête près de vos genoux si possible.
- Mains : Placez vos mains sur le dos de votre tête, les doigts entrelacés, les coudes touchant les cuisses pour protéger les côtés de votre tête.
- Sièges avec espace restreint :
- Pieds : Comme précédemment, pieds à plat sur le sol.
- Corps contre le siège : Si vous ne pouvez pas vous pencher en avant, appuyez-vous fermement contre le dossier du siège.
- Mains : Croisez vos bras sur votre poitrine ou placez vos mains sur vos cuisses.
- Protéger sa tête : Utilisez des vêtements ou des coussins pour amortir les chocs si disponibles.
Conseils supplémentaires :
- Retirer les objets pointus : Enlevez les stylos, lunettes ou autres objets des poches ou de vos vêtements qui pourraient causer des blessures lors de l’impact.
- Assurer que les objets sont sécurisés : Rangez les objets lourds ou encombrants pour éviter qu’ils ne deviennent des projectiles.
- Préparation mentale : Anticipez la possibilité d’une descente d’urgence afin de pouvoir réagir rapidement sans paniquer.
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En adoptant ces comportements pendant le vol, vous augmentez vos chances de réagir efficacement en cas d’urgence. La vigilance, le respect des consignes du pilote et la connaissance des positions de sécurité sont des éléments essentiels pour assurer votre protection et celle des autres passagers.
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IV. Actions immédiates en cas de crash imminent
Lorsque le pilote annonce une urgence ou que vous prenez conscience d’une situation critique, il est essentiel de réagir rapidement et efficacement. Les secondes qui précèdent un crash sont cruciales pour adopter les mesures de protection qui peuvent sauver votre vie. Voici les actions immédiates à entreprendre avant et pendant l’impact.
Avant l’impact
1. Serrer la ceinture de sécurité
- Vérification immédiate : Assurez-vous que votre ceinture de sécurité est bien attachée et correctement ajustée. Elle doit être serrée de manière à vous maintenir fermement en place sans être inconfortable.
- Double vérification : Si le temps le permet, vérifiez également les ceintures des passagers à proximité, en particulier des enfants ou des personnes ayant des difficultés.
Pourquoi est-ce important ?
- Prévention des blessures : Une ceinture bien ajustée réduit le risque d’être projeté à l’intérieur de la cabine lors de l’impact.
- Maintien de la position : Elle vous aide à maintenir la position de sécurité sans glisser ou bouger involontairement.
2. Adopter la position de crash (tête baissée, mains sur la tête)
Adopter la position de crash est une mesure vitale pour protéger vos organes vitaux et minimiser les blessures.
- Position assise inclinée vers l’avant :
- Tête baissée : Inclinez votre tête vers vos genoux, en la plaçant aussi bas que possible.
- Mains sur la tête : Placez vos mains sur l’arrière de votre tête, les doigts entrelacés, pour protéger votre crâne et votre cou.
- Coudes vers l’intérieur : Rapprochez vos coudes des côtés de votre tête pour offrir une protection supplémentaire.
- Pieds à plat : Placez vos pieds fermement sur le sol, légèrement en arrière par rapport aux genoux, pour éviter qu’ils ne se déplacent lors de l’impact.
- Si l’espace est limité :
- Appuyez-vous contre le siège : Si vous ne pouvez pas vous pencher en avant, appuyez votre dos contre le dossier du siège.
- Mains croisées sur la poitrine : Placez vos mains sur vos épaules opposées, bras croisés sur la poitrine.
Pourquoi est-ce important ?
- Protection de la tête et du cou : Cette position aide à prévenir les traumatismes crâniens et les blessures cervicales.
- Réduction des blessures internes : En se recroquevillant, vous protégez également vos organes vitaux des impacts directs.
3. Éloigner les objets personnels
- Rangez les objets lâches : Placez vos objets personnels tels que téléphones, tablettes, livres ou bouteilles d’eau dans les pochettes de siège ou sous le siège devant vous.
- Retirez les objets des poches : Enlevez les objets pointus ou encombrants de vos poches, comme les stylos, les clés ou les lunettes, et rangez-les en lieu sûr.
Pourquoi est-ce important ?
- Éviter les projectiles : Les objets non sécurisés peuvent devenir des projectiles dangereux lors de l’impact.
- Prévenir les blessures : Les objets dans vos poches peuvent causer des blessures en cas de pression ou d’impact.
Pendant l’impact
1. Rester calme et suivre les instructions
- Contrôle de la respiration : Prenez de profondes inspirations pour garder votre calme. Une respiration contrôlée peut réduire la panique et améliorer la clarté mentale.
- Écoute active : Si le pilote ou l’équipage donne des instructions, écoutez attentivement et exécutez-les immédiatement.
- Éviter les cris et les mouvements brusques : Conservez votre énergie et évitez de paniquer pour ne pas aggraver la situation.
Pourquoi est-ce important ?
- Réaction appropriée : Un esprit calme est plus apte à réagir correctement et à suivre les procédures de sécurité.
- Influence positive : Votre calme peut aider à apaiser les autres passagers et à maintenir un environnement plus sûr.
2. Protéger sa tête et son cou
- Maintien de la position de crash : Continuez à maintenir la position de sécurité adoptée avant l’impact.
- Renforcement de la protection :
- Pression des mains : Exercez une légère pression avec vos mains sur l’arrière de votre tête pour la maintenir en position.
- Alignement du corps : Gardez votre colonne vertébrale aussi droite que possible pour répartir les forces d’impact.
Pourquoi est-ce important ?
- Prévention des traumatismes : La tête et le cou sont particulièrement vulnérables aux blessures graves lors d’un impact.
- Réduction des forces d’impact : Une position correcte peut aider à répartir les forces subies par le corps, diminuant le risque de blessures internes.
Conseils supplémentaires pour maximiser vos chances de survie :
- Anticipation : Si vous remarquez que l’hélicoptère descend rapidement ou que le pilote signale une urgence, préparez-vous immédiatement en adoptant la position de crash.
- Communication non verbale : Si le bruit ou les circonstances empêchent la communication verbale, utilisez des gestes pour indiquer aux autres passagers de se préparer.
- Observation : Gardez les yeux fermés si possible pour éviter les blessures dues à des débris volants, mais restez conscient de votre environnement immédiat.
- Flexibilité : Soyez prêt à ajuster votre position si nécessaire, en fonction de l’espace disponible et de la situation.
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En appliquant ces actions immédiates en cas de crash imminent, vous augmentez significativement vos chances de survivre à l’impact avec le moins de blessures possible. Rappelez-vous que la préparation mentale et la rapidité d’exécution sont essentielles dans ces moments critiques.
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V. Évacuation après le crash
Survivre à l’impact initial d’un crash d’hélicoptère est une étape cruciale, mais la situation reste critique tant que vous n’êtes pas en sécurité loin de l’appareil. L’évacuation rapide et efficace est essentielle pour éviter les dangers secondaires tels que les incendies, les explosions ou l’exposition à des substances dangereuses. Voici les actions à entreprendre immédiatement après le crash pour assurer votre sécurité et celle des autres passagers.
1. Évaluation de la situation
Vérifier son état physique
- Auto-évaluation rapide :
- Conscience : Vérifiez si vous êtes conscient et alerte.
- Mouvement : Testez doucement vos membres pour détecter d’éventuelles fractures ou blessures.
- Douleur : Notez toute douleur intense qui pourrait indiquer une blessure grave.
- Priorisation :
- Si vous êtes capable de bouger sans douleur extrême, préparez-vous à évacuer.
- Si vous êtes blessé, évaluez la gravité et déterminez si vous pouvez vous déplacer ou si vous avez besoin d’aide.
Pourquoi est-ce important ?
- Prévention des blessures aggravées : Se lever trop rapidement peut aggraver une blessure non détectée.
- Capacité à aider les autres : En connaissant votre état, vous saurez si vous pouvez aider les autres passagers.
Identifier les dangers immédiats (feu, fumée, carburant)
- Feu :
- Recherchez des flammes : Regardez autour de vous pour détecter tout début d’incendie.
- Chaleur : Si vous sentez une augmentation de la chaleur, cela peut indiquer un feu à proximité.
- Fumée :
- Présence de fumée : La fumée peut être toxique et réduire la visibilité.
- Respiration : Couvrez votre bouche et votre nez avec un tissu, de préférence humide, pour filtrer les particules.
- Carburant :
- Odeur de carburant : Une forte odeur peut indiquer une fuite, augmentant le risque d’explosion.
- Liquides au sol : Évitez les flaques de liquide qui pourraient être inflammables.
Pourquoi est-ce important ?
- Risques secondaires : Les incendies et les explosions sont des dangers courants après un crash.
- Temps limité : La présence de ces dangers signifie que vous devez évacuer rapidement.
2. Procédure d’évacuation
Utiliser les issues de secours
- Localisation rapide :
- Repérez les sorties : Utilisez les connaissances acquises lors du briefing de sécurité pour localiser les issues de secours.
- Obstacles : Vérifiez si les passages sont dégagés. Si une sortie est bloquée, cherchez une alternative.
- Ouverture des issues :
- Suivez les instructions : Utilisez les mécanismes d’ouverture comme expliqué par l’équipage.
- Attention aux dangers extérieurs : Avant de sortir, vérifiez qu’il n’y a pas de feu ou de débris à l’extérieur.
- Déplacement rapide mais prudent :
- Évitez la panique : Gardez votre calme pour éviter les bousculades.
- Aidez si possible : Si quelqu’un a du mal à ouvrir une issue, apportez votre aide.
Pourquoi est-ce important ?
- Efficacité : Une évacuation rapide réduit le temps d’exposition aux dangers immédiats.
- Sécurité : Utiliser correctement les issues de secours prévient les blessures supplémentaires.
S’éloigner de l’hélicoptère d’au moins 100 mètres
- Direction opposée au vent :
- Éloignez-vous dans la direction où le vent souffle contre vous pour éviter que la fumée et les vapeurs de carburant ne vous atteignent.
- Distance de sécurité :
- Au moins 100 mètres : Éloignez-vous le plus possible pour vous protéger en cas d’explosion ou de chute de débris.
- Terrain sûr : Dirigez-vous vers un endroit dégagé, loin des arbres, des structures instables ou des pentes raides.
- Restez ensemble :
- Regroupement : Si possible, restez avec les autres survivants pour faciliter les secours et assurer la sécurité de tous.
Pourquoi est-ce important ?
- Prévention des blessures secondaires : Une explosion ou un incendie peut survenir après le crash.
- Visibilité pour les secours : Un groupe est plus facile à repérer pour les équipes de sauvetage.
3. Assistance aux autres passagers
Aider les blessés si possible
- Évaluation rapide :
- Conscience : Vérifiez si les autres passagers sont conscients.
- Respiration : Assurez-vous qu’ils respirent normalement.
- Saignements : Identifiez les saignements importants qui nécessitent une attention immédiate.
- Priorisation des secours :
- Personnes en danger immédiat : Aidez en priorité ceux qui sont incapables de se déplacer seuls.
- Techniques de base :
- Support : Offrez un soutien pour les aider à marcher ou à se déplacer.
- Transport : Si nécessaire et si vous en êtes capable, transportez les blessés légers vers la zone de sécurité.
- Ne pas aggraver les blessures :
- Manipulation prudente : Évitez de déplacer les personnes ayant des blessures graves à la colonne vertébrale ou aux jambes, sauf en cas de danger imminent (feu, explosion).
Pourquoi est-ce important ?
- Sauver des vies : Votre aide peut être cruciale pour les personnes incapables de s’échapper seules.
- Solidarité : Travailler ensemble augmente les chances de survie pour tous.
Compter les personnes pour s’assurer que tout le monde est sorti
- Regroupement :
- Point de rassemblement : Déterminez un lieu où tout le monde doit se réunir après l’évacuation.
- Recensement :
- Liste des passagers : Si possible, utilisez une liste ou faites un appel pour vérifier la présence de chacun.
- Vérification visuelle : Comptez les personnes présentes et comparez avec le nombre de passagers initial.
- Signalement des disparus :
- Si quelqu’un manque : Informez immédiatement les autres et évaluez s’il est possible de retourner en toute sécurité pour aider.
- Ne pas prendre de risques inutiles : Ne retournez pas vers l’hélicoptère si cela met votre vie en danger.
Pourquoi est-ce important ?
- Assurer la sécurité de tous : S’assurer que personne n’est resté piégé peut sauver des vies.
- Informations pour les secours : Pouvoir indiquer aux équipes de sauvetage le nombre exact de survivants et de disparus facilite leur intervention.
Conseils supplémentaires pour une évacuation réussie :
- Communication :
- Coordination : Désignez une personne pour diriger les efforts si possible.
- Signaux visuels et sonores : Utilisez des gestes ou des appels pour guider les autres, surtout si la visibilité est réduite.
- Précautions environnementales :
- Terrain accidenté : Faites attention aux chutes ou aux obstacles lors de votre déplacement.
- Conditions météorologiques : Protégez-vous du froid, de la chaleur ou des intempéries une fois à l’écart.
- Éviter les dangers supplémentaires :
- Lignes électriques : Faites attention aux câbles électriques qui pourraient être tombés lors du crash.
- Animaux sauvages : Si vous êtes en zone sauvage, soyez vigilant quant à la faune locale.
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En suivant ces étapes d’évacuation après un crash, vous augmentez considérablement vos chances de rester en sécurité et de recevoir de l’aide rapidement. L’évaluation rapide de la situation, l’évacuation efficace et l’assistance aux autres sont des éléments clés pour survivre à un tel événement.
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VI. Survie en milieu hostile
Survivre après un crash d’hélicoptère ne se limite pas à l’impact initial et à l’évacuation immédiate. Si vous vous trouvez dans un environnement isolé ou hostile, il est essentiel de connaître les techniques de survie de base pour rester en sécurité jusqu’à l’arrivée des secours. Cette section couvre les méthodes pour survivre dans différents environnements terrestres et aquatiques, ainsi que les moyens de faire face aux conditions météorologiques extrêmes.
1. Environnement terrestre
Après avoir évacué l’hélicoptère, vous pourriez vous retrouver dans des environnements tels que la forêt, la montagne ou le désert. Chaque milieu présente ses propres défis, mais certaines techniques de survie de base s’appliquent universellement.
a. Techniques de survie de base
i. Priorités de survie
- Protection : Votre première priorité est de vous protéger des éléments. Trouvez un abri pour vous protéger du froid, de la chaleur, du vent ou de la pluie.
- Eau : La déshydratation peut survenir rapidement. Identifiez des sources d’eau potable ou des moyens de la purifier.
- Nourriture : Bien que vous puissiez survivre plusieurs jours sans nourriture, elle reste importante pour maintenir votre énergie.
- Feu : Un feu fournit de la chaleur, un moyen de purifier l’eau, de cuire de la nourriture et de signaler votre position.
ii. Techniques spécifiques
- Forêt :
- Abri : Utilisez des branches, des feuilles et des matériaux naturels pour construire un abri simple, comme un lean-to ou un abri en tipi.
- Eau : Cherchez des ruisseaux ou recueillez de l’eau de pluie. Utilisez des moyens de filtration si possible.
- Nourriture : Familiarisez-vous avec les plantes comestibles locales et faites attention aux plantes toxiques. La pêche ou la capture de petits animaux peut être une option si vous avez les compétences nécessaires.
- Montagne :
- Abri : Cherchez des grottes ou des surplombs rocheux pour vous protéger. Évitez les zones sujettes aux chutes de pierres ou aux avalanches.
- Eau : La neige fondue peut fournir de l’eau, mais consommer de la neige sans la faire fondre peut abaisser dangereusement la température corporelle.
- Nourriture : Les ressources peuvent être limitées. Concentrez-vous sur la protection contre les éléments.
- Désert :
- Abri : Protégez-vous du soleil pendant la journée en créant de l’ombre. La nuit, un abri peut vous protéger du froid.
- Eau : L’eau est rare. Évitez de vous déplacer pendant les heures les plus chaudes pour réduire la perte d’eau par transpiration.
- Nourriture : Les ressources sont limitées. Ne gaspillez pas votre énergie à chercher de la nourriture si cela compromet votre hydratation.
b. Signalisation pour les secours
Attirer l’attention des équipes de sauvetage est crucial pour être secouru rapidement.
- Feu :
- Signal de détresse : Allumez trois feux en triangle ou en ligne droite, ce qui est reconnu internationalement comme un signal de détresse.
- Fumée : Utilisez des matériaux verts pour créer de la fumée dense et visible de loin.
- Miroirs :
- Reflets : Utilisez un miroir de signalisation ou un objet réfléchissant (comme un écran de téléphone) pour envoyer des signaux lumineux vers les avions ou les points élevés.
- Technique : Orientez le miroir vers le soleil et faites refléter la lumière en direction du potentiel secours en formant des mouvements répétés.
- Balises :
- Balise de détresse : Si vous disposez d’une balise de localisation personnelle (PLB), activez-la pour envoyer un signal d’urgence avec votre position GPS.
- Marquages au sol : Créez des messages ou des symboles visibles depuis les airs en utilisant des pierres, du bois ou en traçant dans le sol. Des lettres comme “SOS” ou des flèches indiquant votre position peuvent être utiles.
2. Environnement aquatique
Si le crash se produit au-dessus de l’eau, comme un lac, une rivière ou la mer, vous devez adapter vos actions pour survivre dans cet environnement spécifique.
a. Utilisation des dispositifs de flottaison
- Gilets de sauvetage :
- Mise en place : Enfilez votre gilet de sauvetage dès que possible, idéalement avant l’impact si vous en avez le temps.
- Activation : Certains gilets se gonflent automatiquement au contact de l’eau, d’autres nécessitent une activation manuelle. Assurez-vous de connaître le fonctionnement du gilet.
- Objets flottants :
- Si pas de gilet : Utilisez des sièges, des coussins ou tout objet flottant pour vous aider à rester à la surface.
- Conservation de l’énergie : Restez calme et évitez les mouvements inutiles pour conserver votre énergie et votre chaleur corporelle.
b. Techniques pour sortir de l’hélicoptère submergé
- Orientation sous l’eau :
- Rester calme : Paniquez le moins possible pour conserver votre souffle et votre clarté mentale.
- Bulles d’air : Suivez le mouvement des bulles qui remontent à la surface pour vous orienter.
- Procédure d’évacuation :
- Attendre l’arrêt complet : L’hélicoptère peut tourner ou se déplacer sous l’eau. Attendez qu’il soit stable avant d’essayer de sortir.
- Défaire la ceinture de sécurité : Une fois stable, détachez votre ceinture tout en vous tenant à un point fixe pour éviter d’être désorienté.
- Utiliser les issues de secours : Ouvrez la porte ou la fenêtre de sortie. Si elles sont bloquées, cherchez une autre issue.
- Remonter à la surface :
- Poussée vers le haut : Poussez avec vos jambes pour remonter.
- Exhalation lente : Expirez lentement pour contrôler votre ascension et éviter les blessures dues à la pression.
- Observation : Une fois à la surface, vérifiez si d’autres passagers ont besoin d’aide.
3. Conditions météorologiques extrêmes
Les conditions météorologiques peuvent exacerber les défis de survie. Il est essentiel de savoir comment vous protéger contre les éléments.
a. Protection contre le froid ou la chaleur
i. Froid extrême
- Isolation thermique :
- Couches de vêtements : Portez plusieurs couches pour piéger la chaleur.
- Matériaux isolants : Utilisez des feuilles, de la mousse ou des matériaux disponibles pour vous isoler du sol froid.
- Prévention de l’hypothermie :
- Rester sec : L’humidité accélère la perte de chaleur corporelle. Évitez de vous mouiller ou changez de vêtements mouillés dès que possible.
- Mouvement modéré : Bougez pour générer de la chaleur, mais évitez la transpiration excessive.
ii. Chaleur extrême
- Protection solaire :
- Couverture : Couvrez-vous avec des vêtements légers et longs pour protéger votre peau.
- Tête et cou : Portez un chapeau ou improvisez une protection pour éviter l’insolation.
- Prévention de la déshydratation :
- Hydratation : Buvez de l’eau régulièrement si disponible.
- Repos à l’ombre : Évitez les activités pendant les heures les plus chaudes de la journée.
b. Construction d’un abri improvisé
- Matériaux disponibles :
- Branches et feuillage : Utilisez-les pour construire une structure simple.
- Débris de l’hélicoptère : Des parties de l’appareil peuvent servir de protection ou de matériaux de construction.
- Types d’abris :
- Abri en débris : Empilez des débris pour créer un mur contre le vent ou la pluie.
- Abri en tranchée : Creusez une dépression peu profonde pour vous protéger du vent.
- Abri en neige : Si vous êtes dans un environnement enneigé, construisez un abri de neige comme une grotte ou un igloo.
- Considérations :
- Emplacement : Choisissez un endroit sûr, à l’abri des chutes d’arbres ou d’éboulis.
- Visibilité pour les secours : Si possible, construisez l’abri dans un endroit visible pour les sauveteurs.
Conseils généraux pour la survie en milieu hostile :
- Rester positif : Votre état d’esprit influence grandement vos chances de survie. Maintenez une attitude optimiste et déterminée.
- Économiser l’énergie : Ne vous épuisez pas inutilement. Conservez vos forces pour les tâches essentielles.
- Rester hydraté et nourri : Si des provisions sont disponibles, rationnez-les judicieusement.
- Travailler en équipe : Si vous n’êtes pas seul, collaborez avec les autres survivants pour partager les tâches et le soutien moral.
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En maîtrisant ces techniques de survie en milieu hostile, vous augmentez considérablement vos chances de rester en sécurité jusqu’à l’arrivée des secours. La connaissance et la préparation sont vos meilleures alliées dans ces situations extrêmes. La section suivante abordera les moyens d’appeler les secours et les mesures à prendre en attendant leur arrivée.
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VII. Appel des secours et attente de l’aide
Survivre à un crash d’hélicoptère est une épreuve en soi, mais une fois en sécurité immédiate, il est essentiel de contacter les secours et de gérer efficacement vos ressources en attendant leur arrivée. Cette section vous guidera sur la manière d’utiliser les moyens de communication disponibles, de signaler votre position et de gérer vos ressources pour maximiser vos chances de sauvetage.
1. Utilisation des moyens de communication
Radios, téléphones satellites, signaux manuels
a. Radios et téléphones satellites
- Vérifier les dispositifs à bord : De nombreux hélicoptères sont équipés de radios d’urgence ou de téléphones satellites. Si vous y avez accès après le crash, utilisez-les immédiatement pour appeler à l’aide.
- Comment utiliser ces dispositifs :
- Allumer l’appareil : Assurez-vous que l’appareil est allumé et fonctionnel. Recherchez le bouton d’alimentation ou le commutateur.
- Sélectionner la fréquence d’urgence : Pour les radios, réglez la fréquence sur le canal d’urgence universel (121,5 MHz pour l’aviation civile). Pour les téléphones satellites, composez le numéro d’urgence approprié (comme le 112 ou le numéro spécifique du service de secours de la région).
- Transmettre un message clair : Indiquez votre situation, votre position approximative, le nombre de survivants et toute information pertinente sur les blessures ou les besoins immédiats.
- Exemple de message : “Mayday, Mayday, Mayday. Ici [votre nom], nous avons eu un crash d’hélicoptère. Nous sommes [nombre de personnes] survivants. Nous pensons être dans la région de [localisation approximative]. Nous avons des blessés qui nécessitent une assistance médicale urgente.”
- Conserver la batterie : Si l’appareil fonctionne sur batterie, économisez l’énergie en éteignant l’appareil entre les tentatives de contact, surtout si les tentatives initiales échouent.
b. Signaux manuels
Si vous n’avez pas accès à des dispositifs électroniques, vous pouvez utiliser des signaux manuels pour attirer l’attention.
- Sifflets : Un sifflet peut porter plus loin que la voix humaine et est moins fatigant. Utilisez des séries de trois coups courts, reconnus internationalement comme un signal de détresse.
- Miroirs : Utilisez un miroir de signalisation ou tout objet réfléchissant pour envoyer des signaux lumineux vers les avions ou les points élevés.
- Torches ou lampes : La nuit, utilisez des lampes de poche pour créer des signaux lumineux, en utilisant le code SOS en morse (trois courts, trois longs, trois courts).
2. Signaux de Détresse
Signaux visuels et sonores pour attirer l’attention
a. Signaux visuels
- Feux de détresse :
- Emplacement : Installez les feux dans un endroit dégagé, visible depuis les airs.
- Formation : Disposez trois feux en triangle ou en ligne droite pour signaler une détresse.
- Sécurité : Assurez-vous que les feux sont contrôlés pour éviter les incendies de forêt.
- Marquages au sol :
- SOS : Tracez les lettres “SOS” sur le sol en utilisant des pierres, du bois, ou creusez dans la neige ou le sable. Les lettres doivent être aussi grandes que possible pour être visibles depuis les airs.
- Contraste : Utilisez des matériaux qui contrastent avec le sol environnant.
- Objets colorés :
- Tissus : Étendez des tissus de couleur vive sur le sol ou suspendez-les à des arbres.
- Vêtements : Si vous avez des vêtements colorés, utilisez-les pour augmenter votre visibilité.
b. Signaux sonores
- Appels vocaux :
- Utilisation limitée : Les cris peuvent vous épuiser rapidement et ne portent pas loin. Utilisez-les en dernier recours ou lorsque vous entendez des secours à proximité.
- Bruits métalliques :
- Objets : Frappez des objets métalliques ensemble pour produire des sons forts et distinctifs.
- Sifflets :
- Pattern : Utilisez des séries de trois coups brefs pour indiquer une détresse.
3. Gestion des ressources
En attendant les secours, il est crucial de gérer vos ressources pour assurer votre survie.
Rationnement de l’eau et de la nourriture
a. Eau
- Priorité absolue : L’eau est essentielle à la survie. Un être humain peut survivre plusieurs jours sans nourriture, mais seulement quelques jours sans eau.
- Rationnement :
- Consommation modérée : Limitez votre consommation d’eau. Ne buvez que lorsque c’est nécessaire.
- Collecte d’eau : Si possible, recueillez de l’eau de pluie, de rosée ou trouvez des sources naturelles. Utilisez des vêtements ou des morceaux de tissu pour absorber la rosée le matin.
- Purification :
- Ébullition : Si vous avez la capacité de faire un feu et un récipient, faites bouillir l’eau pendant au moins une minute pour tuer les bactéries.
- Filtration : Utilisez des filtres improvisés avec du tissu pour éliminer les particules.
b. Nourriture
- Priorité secondaire : La nourriture est moins critique à court terme, mais elle est importante pour maintenir votre énergie.
- Rationnement :
- Partage équitable : Répartissez la nourriture disponible entre les survivants.
- Consommation prudente : Évitez de consommer tout votre stock rapidement.
- Sources de nourriture :
- Naturelles : Si vous avez les connaissances, identifiez les plantes comestibles, fruits ou petits animaux.
- Précautions : Ne consommez pas de plantes ou de fruits que vous ne pouvez pas identifier avec certitude pour éviter les empoisonnements.
Conservation de l’énergie
- Repos :
- Limitez les activités physiques : Évitez les efforts inutiles pour conserver vos forces.
- Abri : Restez à l’abri pour maintenir votre température corporelle et réduire la dépense énergétique.
- Activités essentielles :
- Priorisez : Concentrez vos efforts sur les tâches essentielles comme la construction d’un abri, la collecte d’eau et la signalisation pour les secours.
- Maintien de la chaleur :
- Isolation : Utilisez des vêtements supplémentaires ou des matériaux naturels pour vous isoler du froid.
- Proximité : Si vous êtes en groupe, partagez la chaleur corporelle en vous asseyant ou en vous allongeant près les uns des autres.
- État mental :
- Moral : Maintenez un esprit positif pour gérer le stress et conserver l’énergie mentale.
- Routine : Établissez une routine pour structurer vos journées et occuper votre esprit.
Conseils supplémentaires :
- Surveillance continue : Restez attentif aux signes de l’approche des secours, tels que le bruit d’hélicoptères ou de véhicules.
- Communication avec le groupe : Si vous êtes avec d’autres survivants, communiquez régulièrement pour coordonner les efforts et soutenir le moral.
- Éviter les risques inutiles : Ne vous éloignez pas trop du site du crash à moins que cela ne soit nécessaire pour votre sécurité.
- Préparation à l’arrivée des secours :
- Plan d’accueil : Préparez-vous à guider les secours en cas d’arrivée, en ayant des signaux prêts ou en désignant quelqu’un pour faire signe.
- Informations : Soyez prêt à fournir des informations sur l’état des blessés, le nombre de survivants et les besoins urgents.
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En appliquant ces stratégies pour appeler les secours et gérer vos ressources, vous augmentez considérablement vos chances d’être secouru rapidement et de survivre en attendant l’aide. La patience, la préparation et la coopération sont essentielles dans ces situations critiques.
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VIII. Premiers secours
Après un crash d’hélicoptère, il est probable que vous ou d’autres passagers ayez subi des blessures. Les premiers secours sont essentiels pour stabiliser les victimes en attendant l’arrivée des secours professionnels. Cette section vous guidera sur l’évaluation des blessures, les techniques de base pour contrôler les saignements, immobiliser les fractures, traiter les brûlures et prévenir l’hypothermie ou l’hyperthermie. De plus, nous soulignerons l’importance d’avoir un kit de premiers secours à bord et le contenu recommandé.
1. Évaluation des blessures
a. Contrôle des saignements
Les saignements importants peuvent être mortels s’ils ne sont pas contrôlés rapidement. Voici comment agir :
Étapes pour contrôler un saignement :
- Évaluation rapide :
- Identifiez la source du saignement.
- Portez des gants si disponibles pour éviter la contamination.
- Application de pression directe :
- Utilisez un tissu propre, une compresse ou même un vêtement pour couvrir la plaie.
- Appliquez une pression ferme et constante directement sur la blessure.
- Élévation du membre :
- Si la blessure est sur un bras ou une jambe, élevez le membre au-dessus du niveau du cœur pour réduire le flux sanguin.
- Maintien de la pression :
- Ne relâchez pas la pression pour vérifier la plaie. Maintenez-la jusqu’à ce que le saignement s’arrête ou que les secours arrivent.
- Utilisation d’un bandage compressif :
- Si le saignement diminue, maintenez la compresse en place avec un bandage ou un morceau de tissu.
- Assurez-vous que le bandage est serré mais ne coupe pas la circulation.
- Garrot (en dernier recours) :
- Si le saignement est incontrôlable et que la vie de la victime est en danger, un garrot peut être appliqué au-dessus de la blessure.
- Utilisez une bande large et solide, serrez jusqu’à ce que le saignement cesse.
- Notez l’heure d’application du garrot et informez-en les secours.
Précautions :
- Ne pas enlever les objets pénétrants : si un objet est logé dans la plaie, ne l’enlevez pas. Stabilisez-le en place pour éviter des saignements supplémentaires.
- Surveillance de l’état de la victime : surveillez les signes de choc (pâleur, sueurs froides, respiration rapide) et positionnez la personne en conséquence (allongée avec les jambes surélevées).
b. Immobilisation des fractures
Une fracture mal immobilisée peut causer des dommages supplémentaires aux tissus environnants.
Étapes pour immobiliser une fracture :
- Évaluation :
- Recherchez des signes de fracture : douleur intense, déformation, gonflement, incapacité à bouger le membre.
- Ne pas bouger inutilement le membre :
- Évitez de repositionner l’os ou de manipuler la fracture.
- Immobilisation :
- Attelle improvisée : utilisez des matériaux rigides (bâtons, planches) pour créer une attelle.
- Protection de la peau : placez un tissu ou un vêtement entre la peau et l’attelle pour éviter les frottements.
- Fixation : attachez l’attelle avec des bandages, des ceintures ou des morceaux de tissu, en veillant à ne pas serrer trop fort pour permettre la circulation sanguine.
- Immobiliser les articulations adjacentes :
- Immobilisez les articulations au-dessus et en dessous de la fracture.
- Surveillance :
- Vérifiez régulièrement la circulation en observant la couleur de la peau, la température et la sensation au niveau du membre immobilisé.
Précautions :
- Douleur intense : si le déplacement cause une douleur excessive, immobilisez le membre dans la position trouvée.
- Ne pas essayer de réaligner l’os : laissez cette tâche aux professionnels de santé.
2. Soins de base
a. Traitement des brûlures
Les brûlures peuvent être causées par le feu, des surfaces chaudes ou des produits chimiques.
Étapes pour traiter une brûlure :
- Évaluation du degré de la brûlure :
- Premier degré : rougeur, douleur, pas de cloques.
- Deuxième degré : cloques, douleur intense.
- Troisième degré : peau blanche ou noircie, engourdie.
- Refroidissement :
- Immédiatement refroidissez la zone brûlée avec de l’eau fraîche (pas froide) pendant au moins 10 à 20 minutes.
- Évitez la glace ou l’eau glacée qui peuvent causer une hypothermie ou des dommages supplémentaires.
- Protection de la brûlure :
- Ne pas percer les cloques : elles protègent contre l’infection.
- Couvrez la brûlure avec un bandage stérile non adhérent ou un tissu propre.
- Ne pas appliquer de substances :
- Évitez d’utiliser des crèmes, des huiles, du beurre ou des remèdes maison.
- Hydratation :
- Offrez de l’eau à la victime si elle est consciente, pour prévenir la déshydratation.
Précautions :
- Brûlures chimiques : si la brûlure est due à un produit chimique, rincez abondamment la zone avec de l’eau pendant au moins 20 minutes.
- Brûlures graves : les brûlures de deuxième et troisième degrés nécessitent une attention médicale immédiate.
b. Prévention de l’hypothermie ou de l’hyperthermie
Hypothermie (baisse dangereuse de la température corporelle) :
Prévention et traitement :
- Isolation thermique :
- Ajoutez des couches de vêtements secs et chauds.
- Couvrez la tête, les mains et les pieds pour minimiser la perte de chaleur.
- Abri :
- Protégez la victime du vent, de l’humidité et du froid en la plaçant dans un abri ou en utilisant des couvertures de survie.
- Réchauffement progressif :
- Utilisez des sources de chaleur corporelle (par exemple, le contact peau à peau sous des couvertures).
- Évitez les sources de chaleur directe comme les feux intenses ou l’eau chaude pour prévenir le choc thermique.
- Hydratation et nutrition :
- Offrez des boissons chaudes sucrées (pas d’alcool ou de caféine).
- Donnez des aliments énergétiques faciles à digérer.
Hyperthermie (élévation dangereuse de la température corporelle) :
Prévention et traitement :
- Refroidissement :
- Déplacez la victime à l’ombre ou dans un endroit frais.
- Enlevez les vêtements excessifs pour permettre la dissipation de la chaleur.
- Hydratation :
- Donnez de l’eau fraîche en petites quantités fréquentes.
- Évitez les boissons sucrées ou caféinées.
- Refroidissement corporel :
- Appliquez des linges humides sur le front, le cou, les aisselles et l’aine.
- Éventez la personne pour augmenter l’évaporation.
- Surveillance :
- Observez les signes de coup de chaleur : peau sèche et chaude, confusion, perte de conscience.
- Demandez une assistance médicale urgente si les symptômes s’aggravent.
3. Kit de premiers secours
a. Importance de l’avoir à bord
Un kit de premiers secours est un élément essentiel à bord de tout hélicoptère. Il permet de fournir des soins immédiats qui peuvent sauver des vies en attendant l’arrivée des secours professionnels.
Raisons d’avoir un kit de premiers secours :
- Intervention rapide : les premières minutes après une blessure sont cruciales pour le pronostic.
- Polyvalence : un kit bien équipé peut traiter une variété de blessures, des coupures mineures aux fractures.
- Autonomie : en environnement isolé, vous pourriez être le seul à pouvoir fournir une assistance médicale initiale.
b. Contenu recommandé
Un kit de premiers secours pour un hélicoptère devrait inclure les éléments suivants :
Matériel pour le contrôle des saignements :
- Compresses stériles de différentes tailles.
- Bandages élastiques pour maintenir les compresses en place.
- Pansements adhésifs de différentes tailles.
- Garrot commercial ou matériel pour en improviser un.
Matériel pour l’immobilisation :
- Attelles souples ou matériaux pour en improviser.
- Bandes de crêpe pour fixer les attelles.
- Écharpes triangulaires pour soutenir les membres.
Matériel pour les brûlures :
- Pansements pour brûlures stériles non adhérents.
- Gel pour brûlures pour soulager la douleur (si disponible).
Matériel supplémentaire :
- Gants jetables non latex pour protéger contre les infections.
- Ciseaux médicaux pour couper les vêtements ou les bandages.
- Pince à échardes pour retirer les corps étrangers.
- Couverture de survie pour maintenir la chaleur corporelle.
- Tampons antiseptiques pour nettoyer les petites plaies.
- Solution saline stérile pour rincer les yeux ou les plaies.
- Bandes adhésives et ruban médical pour fixer les pansements.
Équipement de réanimation :
- Masque de poche pour la réanimation cardio-pulmonaire (RCP).
Autres éléments utiles :
- Antidouleurs en vente libre (paracétamol, ibuprofène).
- Antihistaminiques pour les réactions allergiques mineures.
- Manuel de premiers secours pour guider les interventions.
Considérations pour le kit :
- Vérification régulière : assurez-vous que le kit est complet et que les produits périssables ne sont pas expirés.
- Accessibilité : le kit doit être facilement accessible en cas d’urgence.
- Formation : il est recommandé que les passagers réguliers et l’équipage soient formés aux premiers secours pour utiliser efficacement le matériel.
Conseils généraux pour les premiers secours :
- Protégez-vous d’abord : assurez-vous que la scène est sûre avant de porter assistance pour éviter de devenir une victime supplémentaire.
- Utilisez des protections : portez des gants et évitez le contact direct avec le sang ou les fluides corporels.
- Restez calme : votre tranquillité aidera à apaiser les victimes et à rendre les soins plus efficaces.
- Ne dépassez pas vos compétences : fournissez les soins de base et évitez les interventions pour lesquelles vous n’êtes pas formé.
- Surveillez les signes vitaux : respiration, pouls, niveau de conscience. Signalez toute détérioration aux secours dès qu’ils arrivent.
- Documentez les soins prodigués : notez ce que vous avez fait, à quelle heure, et l’état de la victime. Ces informations seront utiles aux professionnels de santé.
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En fournissant les premiers secours de manière appropriée, vous pouvez stabiliser les blessures et potentiellement sauver des vies en attendant l’arrivée des secours. La connaissance des techniques de base et la disponibilité d’un kit de premiers secours adéquat sont essentielles dans une situation d’urgence comme un crash d’hélicoptère.
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IX. Préparation mentale et résilience
Survivre à un crash d’hélicoptère ne dépend pas uniquement des compétences physiques ou des connaissances en premiers secours. La préparation mentale et la résilience jouent un rôle crucial dans votre capacité à faire face à une situation d’urgence. Gérer le stress, maintenir la cohésion avec les autres survivants et adopter une attitude positive peuvent grandement influencer le déroulement des événements et augmenter vos chances de survie.
1. Gestion du stress
a. Techniques de respiration et de relaxation
Importance de la gestion du stress :
- Clarté mentale : le stress intense peut entraîner la panique, nuisant à la prise de décisions rationnelles.
- Réactions physiques : le stress peut provoquer une augmentation du rythme cardiaque, des tremblements ou des difficultés respiratoires.
Techniques de respiration pour réduire le stress :
- Respiration profonde (respiration diaphragmatique) :
- Inspiration : inspirez lentement par le nez pendant 4 secondes, en laissant votre abdomen se dilater.
- Rétention : retenez votre souffle pendant 4 secondes.
- Expiration : expirez lentement par la bouche pendant 6 à 8 secondes.
- Répétition : répétez ce cycle plusieurs fois jusqu’à ce que vous vous sentiez plus calme.
- Respiration carrée :
- Inspiration : inspirez par le nez pendant 4 secondes.
- Rétention : retenez votre souffle pendant 4 secondes.
- Expiration : expirez par la bouche pendant 4 secondes.
- Rétention : attendez 4 secondes avant la prochaine inspiration.
- Répétition : continuez ce cycle pour stabiliser votre rythme respiratoire.
Techniques de relaxation :
- Relaxation musculaire progressive :
- Étape 1 : commencez par les muscles de vos pieds. Contractez-les pendant 5 secondes, puis relâchez.
- Étape 2 : remontez progressivement vers le haut du corps (jambes, abdomen, bras, épaules, cou, visage), en contractant et relâchant chaque groupe musculaire.
- Bénéfice : cette technique aide à réduire la tension physique liée au stress.
- Visualisation positive :
- Imaginer un endroit calme : fermez les yeux et visualisez un lieu qui vous apaise (plage, forêt, montagne).
- Détails sensoriels : concentrez-vous sur les sons, les odeurs et les sensations associées à cet endroit.
- Application : cette technique peut détourner votre esprit de la situation stressante, vous permettant de vous recentrer.
Conseils pratiques :
- Pratique anticipée : familiarisez-vous avec ces techniques avant de vous retrouver en situation d’urgence.
- Application en groupe : encouragez les autres survivants à pratiquer ces techniques pour favoriser un environnement plus calme.
2. Maintien de la cohésion
a. Travailler en équipe avec les autres survivants
Importance de la cohésion de groupe :
- Efficacité : une équipe coordonnée peut accomplir des tâches plus efficacement (construction d’abris, recherche de nourriture, signalisation).
- Soutien moral : le soutien mutuel aide à maintenir le moral et la détermination de chacun.
- Sécurité : travailler ensemble réduit les risques individuels et permet une surveillance mutuelle.
Stratégies pour favoriser la cohésion :
- Communication ouverte :
- Partage d’informations : échangez les informations dont vous disposez sur la situation.
- Écoute active : accordez de l’attention aux préoccupations et aux idées des autres.
- Clarté : soyez clair et précis dans vos instructions et vos demandes.
- Leadership positif :
- Prise d’initiative : si vous avez des compétences particulières, n’hésitez pas à guider le groupe.
- Collaboration : encouragez la participation de tous et déléguez les tâches en fonction des forces individuelles.
- Respect : traitez chaque membre du groupe avec respect et considération.
- Établissement de rôles et de tâches :
- Organisation : attribuez des tâches spécifiques (surveillance, premiers secours, collecte de bois).
- Flexibilité : soyez prêt à adapter les rôles en fonction de l’évolution de la situation et des capacités des individus.
- Gestion des conflits :
- Reconnaissance des tensions : identifiez rapidement les désaccords ou les frustrations.
- Résolution pacifique : abordez les conflits avec calme, en recherchant des solutions mutuellement acceptables.
- Maintien de l’objectif commun : rappelez au groupe l’importance de la collaboration pour la survie de tous.
Avantages du travail d’équipe :
- Réduction du stress : le sentiment de ne pas être seul face à l’adversité diminue l’anxiété.
- Optimisation des ressources : partager les ressources et les compétences maximise leur utilisation.
- Augmentation des chances de survie : un groupe uni a plus de chances d’attirer l’attention des secours et de surmonter les défis.
3. Attitude positive
a. Importance de l’espoir et de la détermination pour la survie
Rôle de l’attitude mentale dans la survie :
- Motivation : une attitude positive alimente la volonté de survivre et d’agir malgré les difficultés.
- Résilience : l’espoir permet de rebondir face aux obstacles et aux échecs.
- Influence sur le groupe : votre positivité peut inspirer les autres et renforcer la cohésion.
Stratégies pour maintenir une attitude positive :
- Fixation d’objectifs réalistes :
- Court terme : concentrez-vous sur des tâches immédiates (allumer un feu, construire un abri).
- Progression : chaque objectif atteint renforce le moral et donne un sentiment d’accomplissement.
- Pensée positive :
- Auto-encouragement : remplacez les pensées négatives par des affirmations positives.
- Gratitude : reconnaissez les aspects positifs de la situation (survie à l’impact, compétences du groupe).
- Gestion des émotions :
- Acceptation : reconnaissez vos émotions (peur, colère, tristesse) sans les laisser vous submerger.
- Expression constructive : partagez vos sentiments avec les autres pour trouver du soutien.
- Visualisation du sauvetage :
- Imaginer l’avenir : visualisez le moment où les secours arriveront et ce que vous ferez ensuite.
- Planification : préparez-vous mentalement aux étapes suivantes après le sauvetage.
Importance de la détermination :
- Persévérance : la détermination vous aide à continuer vos efforts même lorsque les résultats ne sont pas immédiats.
- Adaptabilité : être déterminé vous permet de vous adapter aux changements et aux imprévus.
- Inspiration pour les autres : votre engagement peut motiver les autres membres du groupe à ne pas abandonner.
Conseils pour cultiver l’espoir :
- Rester informé : si possible, utilisez les moyens de communication pour obtenir des informations sur les efforts de sauvetage.
- Célébrer les petites victoires : reconnaître chaque progrès, aussi petit soit-il, renforce l’optimisme.
- Maintenir une routine : établir une routine quotidienne donne un sens de normalité et de contrôle.
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La préparation mentale et la résilience sont des éléments essentiels pour survivre à un crash d’hélicoptère et aux défis qui en découlent. En gérant efficacement le stress, en travaillant en équipe et en maintenant une attitude positive, vous renforcez non seulement votre propre capacité à survivre, mais vous contribuez également au bien-être et à la survie des autres.
Rappelez-vous que la survie n’est pas seulement une question de compétences physiques ou de connaissances techniques, mais aussi d’état d’esprit. Votre détermination, votre espoir et votre capacité à rester calme sous pression sont des atouts inestimables dans une situation de crise.[/wpsm_box]
X. Prévention et formation
La meilleure façon de survivre à un crash d’hélicoptère est de s’y préparer avant même de monter à bord. La prévention et la formation sont des éléments essentiels qui augmentent considérablement vos chances de survie en cas d’urgence. En acquérant les compétences nécessaires et en vous familiarisant avec les procédures d’urgence, vous serez mieux équipé pour réagir efficacement. Cette section explore les formations recommandées, l’importance des simulations et des exercices, ainsi que le rôle des technologies modernes dans la préparation aux situations d’urgence.
1. Formations recommandées
Investir du temps dans la formation peut faire la différence en situation critique. Deux types de formations sont particulièrement utiles : les cours de survie en milieu hostile et les formations aux premiers secours.
a. Cours de survie en milieu hostile
Objectifs des cours de survie :
- Développer des compétences pratiques pour survivre dans divers environnements (forêt, montagne, désert, milieu aquatique).
- Apprendre à utiliser les ressources naturelles pour construire des abris, trouver de l’eau et de la nourriture, et allumer un feu.
- Améliorer la résilience mentale en apprenant à gérer le stress et à maintenir une attitude positive en situation difficile.
Contenu typique d’un cours de survie :
- Techniques d’orientation : utilisation de la boussole, lecture de cartes, navigation sans instruments.
- Construction d’abris : fabrication d’abris temporaires avec les matériaux disponibles.
- Recherche d’eau et de nourriture : identification des sources d’eau potable, plantes comestibles et techniques de pêche ou de piégeage.
- Allumage de feu : méthodes pour allumer un feu sans allumettes ni briquet.
- Signaux de détresse : création de signaux visuels et sonores pour attirer l’attention des secours.
- Premiers secours en milieu sauvage : soins des blessures avec les moyens du bord.
Où suivre ces formations :
- Organismes spécialisés : écoles de survie, centres d’entraînement en plein air.
- Programmes gouvernementaux : certaines institutions proposent des formations pour les professionnels et le grand public.
- Cours en ligne : des modules de formation théoriques sont disponibles en ligne pour acquérir des connaissances de base.
b. Formation aux premiers secours
Importance des premiers secours :
- Réagir rapidement : les premières minutes après une blessure sont cruciales pour le pronostic vital.
- Stabiliser les victimes : savoir contrôler les saignements, immobiliser les fractures et traiter les chocs.
- Prévenir les complications : une intervention adéquate peut réduire le risque d’infection ou d’aggravation des blessures.
Contenu typique d’une formation aux premiers secours :
- Réanimation cardio-pulmonaire (RCP) : techniques pour réanimer une personne en arrêt cardiaque.
- Utilisation d’un défibrillateur externe automatisé (DEA) : apprentissage de l’utilisation sécuritaire d’un DEA.
- Gestion des voies respiratoires : techniques pour dégager les voies aériennes obstruées.
- Contrôle des hémorragies : méthodes pour arrêter les saignements majeurs.
- Traitement des blessures courantes : brûlures, fractures, entorses, hypothermie, etc.
Où suivre ces formations :
- Organisations reconnues : Croix-Rouge, Ambulance Saint-Jean, services d’incendie locaux.
- Centres de formation privés : offrent des cours adaptés aux besoins spécifiques, y compris pour les environnements éloignés.
- Entreprises : certaines entreprises proposent des formations internes pour leurs employés, en particulier dans les secteurs à risque.
2. Simulations et exercices
La théorie est indispensable, mais rien ne remplace la pratique pour se préparer efficacement à une situation d’urgence.
a. Participer à des simulations de crash
Avantages des simulations :
- Expérience pratique : vivre une situation proche de la réalité permet de mieux comprendre les défis auxquels vous pourriez être confronté.
- Réaction sous stress : les simulations créent un environnement contrôlé où vous pouvez apprendre à gérer le stress et l’adrénaline.
- Amélioration des compétences : identifier les domaines où vous avez besoin de plus de formation ou de pratique.
Types de simulations :
- Simulations en piscine : pour apprendre à évacuer un hélicoptère submergé, souvent appelées formation à l’évacuation sous-marine d’hélicoptère (HUET).
- Simulations en environnement réel : exercice d’évacuation dans des hélicoptères sur simulateur de mouvement.
- Scénarios de survie : camps de survie où des situations d’urgence sont recréées en milieu naturel.
Comment participer :
- Inscription auprès d’organismes spécialisés : plusieurs centres proposent des formations avec simulations pour les professionnels et les particuliers.
- Programmes d’entreprise : si vous travaillez dans un secteur où les vols en hélicoptère sont fréquents, votre employeur peut organiser des formations.
- Événements communautaires : parfois, des ateliers ou des journées de sensibilisation sont organisés pour le grand public.
b. Connaissance des procédures d’urgence spécifiques aux hélicoptères
Pourquoi c’est important :
- Particularités des hélicoptères : les procédures d’urgence diffèrent de celles des avions en raison de la configuration et du fonctionnement spécifiques des hélicoptères.
- Réactivité : en cas d’urgence, le temps de réaction est souvent très court. Connaître les procédures à l’avance permet d’agir rapidement.
Points clés à apprendre :
- Utilisation des issues de secours : savoir comment ouvrir les portes et les fenêtres de secours, y compris en cas de renversement de l’appareil.
- Procédures d’évacuation sous l’eau : techniques pour se désorienter sous l’eau et remonter à la surface en toute sécurité.
- Emplacement et utilisation de l’équipement de sécurité : gilets de sauvetage, extincteurs, trousse de premiers secours.
- Communication en cas d’urgence : comment utiliser les systèmes de communication de l’hélicoptère pour appeler les secours.
Comment acquérir ces connaissances :
- Briefings pré-vol : toujours prêter une attention particulière aux instructions fournies avant le décollage.
- Manuels de sécurité : demander à l’opérateur de vol des documents sur les procédures d’urgence.
- Formations spécialisées : participer à des cours dédiés à la sécurité en hélicoptère.
3. Rôle des technologies
Les avancées technologiques offrent de nouveaux outils pour améliorer la sécurité et la préparation en cas d’urgence.
a. Applications de survie
Utilité des applications :
- Guidance : fournissent des instructions pas à pas pour les techniques de survie.
- Références rapides : accès à des bases de données sur les plantes comestibles, les premiers secours, les signaux de détresse.
- Fonctionnalités intégrées : boussole, GPS, signal SOS, éclairage d’urgence.
Exemples d’applications utiles :
- SAS Survival Guide : conseils de survie couvrant une large gamme de situations.
- First Aid by Croix-Rouge : guide de premiers secours avec instructions claires et images.
- GPS Essentials : fournit des informations de navigation précises.
- What3Words : application de localisation qui divise le monde en carrés de 3 mètres, chacun identifié par une combinaison unique de trois mots.
Précautions d’utilisation :
- Autonomie de la batterie : assurez-vous que votre appareil est chargé et envisagez d’emporter une batterie externe.
- Fonctionnement hors ligne : choisissez des applications qui fonctionnent sans connexion internet.
- Apprentissage préalable : familiarisez-vous avec les applications avant de vous retrouver en situation d’urgence.
b. Dispositifs de localisation personnelle (PLB)
Qu’est-ce qu’un PLB ?
- Définition : un dispositif de localisation personnelle est un émetteur de détresse portable qui, lorsqu’il est activé, envoie un signal de détresse avec votre position aux services de secours.
- Fonctionnement : utilise des satellites pour transmettre votre position GPS précise, même dans des zones sans couverture téléphonique.
Avantages des PLB :
- Couverture mondiale : fonctionnent presque partout sur la planète.
- Fiabilité : conçus pour fonctionner dans des conditions extrêmes.
- Rapidité des secours : facilitent la localisation rapide par les équipes de sauvetage.
Exemples de PLB :
- ACR ResQLink : compact, flottant, sans abonnement requis.
- Garmin inReach Mini : inclut des fonctionnalités de messagerie bidirectionnelle, nécessite un abonnement.
- Spot Gen3 : permet d’envoyer des messages prédéfinis à vos contacts, nécessite un abonnement.
Considérations lors de l’utilisation d’un PLB :
- Enregistrement : certains pays exigent que les PLB soient enregistrés auprès des autorités compétentes.
- Test régulier : effectuez des tests périodiques pour vous assurer que le dispositif fonctionne correctement.
- Transport : gardez le PLB sur vous, pas dans les bagages, pour pouvoir y accéder rapidement en cas d’urgence.
Conseils supplémentaires pour une préparation optimale
- Mise à jour régulière des connaissances : les protocoles de sécurité et les technologies évoluent. Suivez des formations continues pour rester à jour.
- Préparation physique : maintenir une bonne condition physique peut améliorer votre capacité à gérer des situations d’urgence exigeantes.
- Partage des connaissances : encouragez vos proches et collègues à suivre des formations similaires pour augmenter la sécurité collective.
- Équipement personnel : envisagez de porter une trousse de survie compacte comprenant des éléments essentiels comme un sifflet, une lampe de poche, un couteau multifonction et un allume-feu.
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La prévention et la formation sont des investissements précieux pour votre sécurité et celle des autres. En acquérant les compétences nécessaires à la survie, en participant à des simulations réalistes et en tirant parti des technologies modernes, vous augmentez considérablement vos chances de survivre à un crash d’hélicoptère. N’attendez pas qu’une situation d’urgence survienne pour vous préparer. Agissez dès maintenant pour être prêt à faire face à l’imprévu.
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