Si vous pensez que ce ne sont que des vacances imprévues de deux semaines, devinez encore.
Le COVID19 est apparu pour la première fois à Wuhan, en Chine, en décembre 2019. En date du 25 mars 2020, 428 405 cas confirmés de COVID19 avaient été signalés dans le monde et 19 120 décès dans le monde.
Le tableau de bord COVID19 de la faculté de médecine de l’Université Johns Hopkins suit activement les progrès de la maladie par pays et par région. Il a montré un déclin ou une diminution dans certaines régions du monde, mais la plupart des régions continuent à afficher des augmentations, y compris au Canada.
Il existe également de nombreux facteurs inconnus, en particulier au Canada où les tests viennent tout juste de commencer pour de bon en raison du retard continu dans le développement des kits de test.
Mesures prises pour gérer et atténuer le COVID19
Divers pays ont pris des mesures allant du conseil au mises en œuvres draconiennes pour contenir la propagation du COVID19. Toutes les étapes ont été un effort pour réduire le contact de personne à personne afin de prévenir la propagation de la maladie. Cette mesure est devenue connu sous le nom de «distanciation sociale».
Ce qui se cache derrière la distance sociale
Un terme commun qui a été utilisé en ce qui concerne la propagation de COVID19 est «aplatir la courbe». Il s’agit d’une démonstration statistique sur un graphique qui montre comment le nombre de personnes qui interagissent fréquemment alimentent la propagation de la maladie.
La crainte est que le nombre de cas dépasse la capacité des hôpitaux à traiter les cas graves, en particulier lorsque des ventilateurs sont nécessaires pour maintenir un patient en vie. Afin d’aplatir la courbe et de réduire la propagation de la maladie, des mesures ont été prises à divers degrés, allant d’une simple demande de distanciation sociale aux fermetures obligatoires et aux quarantaines. La grande question est: Est ce que ça va marcher?
Selon le professeur Tony Travers de la London School of Economics, «Il n’y a pas de parallèle moderne avec le confinement d’une ville entière. Les gens réagissent bien aux bouleversements à court terme, mais je ne vois pas comment on pourrait fermer une ville pendant longtemps. »
Pourtant, la Chine l’a fait
Fin janvier 2020, une grande partie de la Chine était en lock-out. On a dit aux gens de rester chez eux. Les écoles ont fermé. Magasins fermés. Tout le monde est resté à l’intérieur pendant le mois de février.
Début mars, après deux mois de mesures de confinement agressives, la situation en Chine a commencé à changer. Les cas ont commencé à diminuer et la vie commence lentement à revenir à la normale. Les gens voient des livraisons dans leurs quartiers qui avaient cessé auparavant, il y a des rumeurs selon lesquelles les écoles pourraient rouvrir d’ici la fin avril, mais les craintes persistent que le virus redémarre une fois les restrictions levées.
Le cycle de la grippe espagnole de 1918
COVID19 a été comparé à la grippe espagnole de 1918 . Ce fut la pandémie la plus dévastatrice à frapper le monde moderne, causant environ 50 millions de morts après avoir infecté 500 millions de personnes dans le monde.
Ce qui est effrayant, c’est que la grippe espagnole est arrivée en trois vagues , que vous pouvez voir dans le tableau ci-dessous.
Cela a commencé en hiver, s’est retiré en été et est revenu avec une vengeance à l’automne pour arriver avec une troisième vague au printemps. La crainte est que le COVID19 puisse répéter ce cycle, provoquant une série de quarantaines et de blocages à chaque fois que les cas augmentent et que le virus menace de se propager à nouveau.
Et puis il y a l’Italie
L’Italie est deuxième derrière la Chine pour le nombre de cas signalés et de décès dus au COVID19. Ils ont également institué divers degrés de distanciation sociale, de quarantaine et de confinement avec des résultats mitigés. Une mise en quarantaine annoncée de la région de Lombardie, où le virus est apparu pour la première fois, a fait fuir de nombreuses personnes et, par conséquent, propagé la maladie à travers le pays.
En conséquence, une fermeture des écoles et de nombreux magasins a été interdite tout en confinant les gens à leur domicile. La durée n’a pas été déterminée.
Après un confinement
Alors que la vie semble revenir à la normale en Chine et à Hong Kong, il y a un facteur qui est potentiellement inévitable avec n’importe quelle maladie: sa résurgence une fois que les quarantaines, les fermetures ou même la distanciation sociale ont été levées.
Voici un graphique hypothétique élaboré à partir d’un rapport de l’Imperial College au Royaume-Uni. Il montre comment la maladie peut réapparaître une fois que des mesures telles que l’éloignement social sont levées.
Selon le rapport, «Le principal défi de la répression est que ce type de programme d’intervention intensive, ou quelque chose d’équivalent efficace pour réduire la transmission, devra être maintenu jusqu’à ce qu’un vaccin devienne disponible (potentiellement 18 mois ou plus) étant donné que nous prévoyons que la transmission rebondira rapidement si les interventions sont détendus. “
18 mois?!
Vous entendez peu parler d’un délai de 18 mois dans les nouvelles ou du gouvernement Canadien, bien que le premier Ministre ait dit à un moment donné que l’épidémie pourrait durer jusqu’en août. Il est difficile de savoir si ce sera le cas. Selon le Dr Michael Ryan, directeur exécutif du programme des urgences sanitaires de l’Organisation mondiale de la santé, «Il n’y a pas de scientifique ni de sauge sur la planète qui vous dira quand le pic de cette épidémie se produira. Le pic se produira lorsque le pic se produira. »
Ou moins d’un an?
Selon le Dr Richard Leman, médecin de santé publique et médecin-hygiéniste en chef de la santé, de la sécurité, de la préparation et de l’intervention pour l’État de l’Oregon aux États Unis, «Nous devons être prêts à le faire pendant des mois. Et nous verrons parfois une deuxième vague de maladie, et nous devons nous y préparer. Nous surveillerons cela. Donc, nous y sommes depuis des mois. Je ne sais pas si nous pouvons parler d’une année entière. Je ne peux pas vous promettre que ce ne le sera pas – selon que nous voyons ou non une deuxième résurgence. Mais je pense que nous devons être prêts à y faire face. »
Deux semaines?
Le délai initial de deux semaines pour la distanciation sociale qui a commencé il y a environ une semaine ou deux appartient au passé. Si on regarde ce qui se passe aux États Unis, nos voisins, le 18 mars 2020, le président Trump a annoncé qu’un plan du gouvernement fédéral pour lutter contre le coronavirus avertissait les décideurs politiques qu’une pandémie «durera 18 mois ou plus» et pourrait inclure «plusieurs vagues», entraînant des pénuries généralisées qui pèseraient sur les consommateurs et la nation. système de soins de santé.
De plus, de nombreuses écoles et entreprises ont été fermées à travers leur pays, tout comme au Canada et au Québec en particulier et de plus en plus de personnes sont autorisées à travailler à domicile si leur fonction le permet. Et cela nous amène à la grande question des pénuries.
Se préparer aux pénuries à long terme
Aussi alarmantes que soient les étagères des magasins vides au cours des dernières semaines, elles pourraient continuer à être vides dans les semaines et les mois à venir. Beaucoup de gens réduiront leurs déplacements habituels dans une épicerie et lorsqu’ils feront leurs achats, ils feront sans aucun doute le plein et achèteront probablement plus que d’habitude.
De nombreux transformateurs de produits alimentaires ont déjà annoncé qu’ils concentreraient leur production sur les produits principaux plutôt que de proposer des choix périphériques comme le sodium réduit ou d’autres changements de petits produits qui allongent le temps de production et de fabrication.
Voici quelques autres éléments à considérer, et la liste n’est en aucun cas exhaustive:
- Les ventes peuvent être rares. Ce n’est pas une hausse des prix, mais c’est la loi fondamentale de l’offre et de la demande. Lorsque la demande est forte, attendez-vous à ce que les prix de détail standard s’appliquent. Quand tout le monde le veut, vous n’avez pas à l’escompter.
- N’oubliez pas de magasiner pour les aliments de base. Ici encore, il n’y a aucune garantie qu’ils seront sur l’étagère, mais un sac de farine de 5 livres et 6 sachets de levure peuvent facilement faire 6 à 12 miches de pain.
- Soyez prêt pour tout le reste. Si la panique du papier toilette nous a appris quelque chose, c’est que certaines personnes achèteront tout sur l’étagère si ils sont en panique. Les limites deviendront standard et le logiciel sera ajusté aux caisses pour alerter un commis quand une limite a été dépassée avec une seule commande.
- Attendez-vous à des interruptions du service Internet et des smartphones. Alors que de plus en plus de personnes travaillent en ligne et que les écoles tentent de faire de l’apprentissage dans la classe virtuelle, la bande passante d’Internet sera sévèrement testée. Une autre tendance est l’utilisation accrue d’Internet alors que les personnes isolées à la maison recherchent des nouvelles, des informations et des contacts sociaux via Internet. La quantité de temps que les gens utilisent leur smartphone augmentera également à mesure que leurs proches à distance les appelle fréquemment ou utilisent leur smartphone pour naviguer sur Internet.
- Attendez-vous à des retards dans les expéditions des détaillants sur Internet. FedEx, UPS, Amazon et Poste canada ne peuvent gérer qu’une quantité limitée en termes de colis et d’expédition. Les frais de port le lendemain augmenteront probablement et les délais de livraison ne seront plus garantis.
- Demandez à votre médecin une recharge d’ordonnance de 90 jours. De nombreuses ordonnances peuvent être remplies pendant 90 jours au lieu des 30 habituelles.
- Toutes les opérations au volant seront dépassées. Si vous êtes pressé et pensez qu’un service au volant vous fera gagner du temps, ces jours sont terminés. Au moins jusqu’à ce que cela passe.
Ce qui s’en vient est sans précédent
Il y a peu d’histoire qui peut projeter ou prédire ce qui nous attend dans les mois et les années à venir. Le seul précédent est la grippe espagnole de 1918, et étant donné les statistiques et l’impact de la pandémie de grippe espagnole, nous ne pouvons qu’espérer que ce ne soit pas le modèle qui émergera pour le COVID19.