Nous sommes tous fatigués de la distanciation sociale, des masques et d’une surabondance d’assainissement. Malheureusement, une nouvelle vague de mutations COVID-19 semble être beaucoup plus transmissible, et il est possible que des variants émergent pour lesquels les anticorps ou vaccins existants peuvent ne pas donner la même protection qu’ils font contre les souches actuellement répandues.
Beaucoup de gens nous ont demandé s’ils devaient faire quelque chose de différent à cause de ces nouvelles mutations. La réponse courte: pas vraiment, même si les experts de la santé à qui nous parlons ont été personnellement plus prudents – à savoir porter des respirateurs N95 au lieu de masques en tissu et éviter encore plus les lieux publics.
Voici ce que vous devez savoir
- Les nouvelles mutations COVID-19 semblent plus contagieuses et pourraient résister aux vaccins / immunités existants. Nous savons que les mutations existent, mais elles n’en sont encore qu’aux premières étapes de la collecte de données.
- Il est possible que nous voyions plus de variantes au fil du temps, et certaines d’entre elles pourraient être encore pires.
- Les experts espèrent toujours que la pandémie sera terminée d’ici la fin de 2021, mais préparez-vous à ce que les choses empirent avant de s’améliorer.
- Si ces mutations commencent à l’emporter sur le type principal, comme nous commençons à le voir au Royaume-Uni et en Irlande et que le CDC s’attend à se produire aux États-Unis en mars, il est prudent de supposer que les gouvernements rétabliront le confinement et d’autres mesures pour aplatir la courbe.
- Par exemple, l’Allemagne a commencé à exiger des respirateurs appropriés au lieu de masques simples en raison de ces nouvelles variantes.
- Donc, si vous avez peur du confinement ou d’autres exigences, ce n’est pas fou de vous préparer maintenant.
Que pourraient faire les nouvelles variantes pour changer le COVID-19?
Il y a trois classes de variantes de COVID-19 à craindre, qui changeraient le cours de la pandémie d’une manière dont vous pourriez devoir vous préparer, par rapport au COVID-19 de “type sauvage” que nous avons tous appris à connaître et à aimer. Elles sont:
- Des variantes plus transmissibles, qui seraient plus contagieuses que le type sauvage, comme la «variante britannique» dont vous avez peut-être entendu parler, B.1.1.7, et la soi-disant «variante californienne» CAL.20C.
- Variantes plus graves avec des taux de mortalité plus élevés, une période de maladie plus longue ou des effets à long terme plus graves. Jusqu’à présent, aucun de ceux-ci n’est encore apparu.
- Une «variante de fuite», qui réduirait l’efficacité des vaccins, des thérapies et de l’immunité de convalescence contre le type sauvage, partiellement ou totalement. Il y a des preuves pour suggérer que la « variante sud – africaine, » 501Y.V2, peut être résistant à l’anticorps de neutralisation , mais une étude menée par les fabricants de vaccins in vitro n’a pas abouti à la même conclusion. Une nouvelle variante P.1 du Brésil a également des propriétés similaires. Les chances sont que, même si le 501Y.V2 et le P.1. peut réduire quelque peu l’efficacité du vaccin , le vaccin serait toujours très efficace .
Quels types de variantes avons-nous vu?
La chose clé à savoir sur toutes les nouvelles variantes, y compris le B.1.1.7 et d’autres, est que nous avons maintenant vu plusieurs autres variantes transmissibles . Ce n’est pas une chose isolée ponctuelle.
L’année dernière, nous avons couvert la variante D614G , qui était le premier candidat pour une variante majeure plus transmissible, mais ne semble pas s’être transformée en grand chose.
Mais au cours des deux derniers mois, plusieurs de ces variantes, dont beaucoup portaient la mutation de pointe N501Y, ont augmenté en prévalence après des origines distinctes à des endroits du monde entier. Les scientifiques sont de plus en plus convaincus qu’ils sont en fait plus transmissibles. En particulier, les estimations de la souche B.1.1.7 du Royaume-Uni suggèrent qu’elle est 70% plus transmissible que le type sauvage. La bonne nouvelle est que le vaccin Pfizer-BioNTech semble fonctionner contre le B.1.1.7 , cependant, un rapport du Gupta Lab de Cambridge suggère qu’il est légèrement moins efficace.
Cependant, nous n’avons pas encore vu de preuves aussi fortes pour des variantes plus sévères ou des variantes de fuite. De nouvelles variantes sont constamment testées pour les propriétés de fuite – pensez à cela comme «la probabilité que la mutation va réduire à néant les plans de vaccination actuels» – dans les laboratoires universitaires et industriels.
Mais il y a des rapports inquiétants d’Afrique du Sud sur la variante 501Y.V2. Dans une étude réalisée par l’Institut national des maladies transmissibles (CDC d’Afrique du Sud), ils ont constaté que les anticorps COVID-19 existants ne neutralisaient pas la nouvelle variante dans 21 des 44 échantillons sanguins. Cependant, cette étude n’a pas encore fait l’objet d’un examen par les pairs, et même ainsi, les résultats en laboratoire peuvent ne pas se traduire par une variante de fuite dans le monde réel.
La souche P.1 provoque une poussée de COVID-19 dans une région du Brésil qui avait probablement déjà une immunité collective, ce qui indique qu’elle échappe probablement à l’immunité naturelle. Des données sur la question de savoir si cette souche devraient être fournies, mais les experts semblent dire que les résultats seront similaires aux résultats sur 501Y.V2, qui porte les deux mêmes mutations en pointe et ne semble pas très bien échapper aux vaccins actuels.
Voici un ensemble de cartes pour vous aider à suivre les nouvelles variantes.
Que signifieraient de nouvelles variantes?
Des variantes plus transmissibles ont l’effet au niveau de la surface que tout cas particulier de la nouvelle variante est plus susceptible de vous infecter si vous êtes à proximité. Mais ils ont un effet à plus long terme qui se développe de manière exponentielle: ils se propagent plus rapidement que le type sauvage et, au fil du temps, en viennent à dominer l’épidémie partout où ils sont présents.
Une fois que cela se produit, une telle souche est plus susceptible de déclencher une émeute même avec des précautions en place qui contrôleraient le principal type sauvage.
Cela s’est déjà produit au Royaume – Uni et en Irlande , où les variantes transmissibles ont provoqué d’énormes surtensions dans les cas de COVID-19 et incité à des précautions plus strictes. Et selon le CDC, ces variantes sont susceptibles de former la partie dominante de la charge de travail américaine en mars , une estimation qui s’accompagne d’une incertitude considérable car leur prévalence actuelle et le degré d’avantage sélectif ne sont pas bien encadrés. Certains rapports en Californie suggèrent que l’épidémie là-bas pourrait déjà être contrôlée par une nouvelle souche plus transmissible.
Les variantes plus graves provoquent des maladies plus graves là où elles sont présentes, mais à moins qu’elles ne présentent également un avantage sélectif, il est peu probable qu’elles dominent la pandémie même si elles sont apparues à cette heure tardive.
Les variantes de fuite pourraient être les pires de toutes, ce qui rendrait la réinfection plus probable et diminuait l’efficacité des vaccins, augmentant ainsi le nombre de personnes qui devraient être infectées ou vaccinées pour atteindre l’immunité collective.
Si ces variantes de fuite étaient suffisamment fortes, elles pourraient annuler complètement à la fois l’immunité de convalescence et les vaccins actuels, et nécessiter de nouveaux vaccins pour les contrôler. Dans le pire des cas, cela pourrait signifier que de nouvelles souches de coronavirus mortels circuleraient dans le monde de manière continue dans un avenir prévisible, nécessitant de nouveaux vaccins tout le temps. Ce serait similaire à la situation vaccinale avec la grippe saisonnière, mais ce scénario de cauchemar est considéré comme moins probable par de nombreux experts en raison du taux de mutation plus faible des coronavirus par rapport aux virus de la grippe.
Ce que vous pouvez faire pour préparer
Si vous avez déjà fait de la distanciation sociale, rester autant que possible à la maison, porter des masques et désinfecter les mains et les surfaces… super, continuez à faire ça! Si vous ne l’avez pas fait, c’est le moment de commencer.
En fait, vous devriez vraiment doubler ce que vous avez fait. Si vous vous êtes un peu relâché au cours de la dernière année, le moment est venu de resserrer à nouveau. Si vous portez des masques en tissu, il est temps de passer à un respirateur N95. Le gouvernement allemand exige déjà des soi-disant «masques cliniques» et la France envisage une règle similaire. L’Autriche et la Bavière exigent maintenant des respirateurs jetables en public.
Si vous faites toujours vos achats en magasin, c’est le bon moment pour envisager des alternatives. De nombreuses grandes chaînes ont adopté la cueillette sur place après avoir passé la commande en ligne. Même lorsque vous profitez de ce service ou des services au volant, prenez des précautions telles que le masquage, l’utilisation d’un désinfectant pour les mains et la désinfection des surfaces lorsque cela est possible.
On ne sait pas si les surfaces contaminées sont une plus grande menace avec ces nouvelles variantes. Bien que la contamination de surface n’ait jamais été la principale préoccupation de la maladie principale, les médecins et les scientifiques ne l’ont jamais exclue comme vecteur. Et avec des variantes plus transmissibles, la contamination de surface peut être plus un risque et atteindre le niveau d’être plus qu’une réflexion après coup. Reportez-vous à nos précédents articles sur la désinfection des surfaces.
Et surtout, vous devez garder à l’esprit la possibilité des pires scénarios lorsque vous vous préparez mentalement, prenez des décisions concernant votre style de vie et planifiez vos préparatifs.
Le scénario relativement optimiste où le Canada prendra le contrôle de la pandémie d’ici l’été 2021 pourrait encore être le scénario le plus probable. Mais les variantes transmissibles peuvent rendre la période du printemps plus sombre que ce qui semble autrement probable, et les variantes de fuite peuvent rendre la pandémie plus longue que prévu.
Vous serez peut-être strictement confiné ce printemps. Vous ne serez peut-être pas revenu à la normale à la fin de l’année. Nous ne pouvons pas être sûrs de la probabilité que ces choses se produisent, mais elles sont possibles et vous ne devriez pas vous comporter comme si elles ne le sont pas.