Tu as commencé à te préparer. Tu as un kit 72h. Tu réfléchis à ton autonomie énergétique. Tu t’informes, tu t’équipes… et tu sens qu’il est temps d’impliquer les autres.
Mais dès que tu évoques la préparation autour de toi, les regards changent. On te soupçonne d’exagérer, de céder à la peur, voire de croire à des théories obscures.
👉 Alors comment aborder la préparation citoyenne avec ses proches, sans heurter, sans faire peur, et surtout… sans passer pour un parano ? C’est tout l’enjeu de cette réflexion. Et c’est aussi le thème du troisième épisode du Québec Preppers Podcast, à écouter en complément.
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Pourquoi c’est si difficile d’en parler ?
Dans notre culture, parler de risque, c’est déranger le confort mental collectif. Nous vivons dans une société d’instantanéité, d’abondance apparente, de dépendance aux systèmes centralisés.
La crise est vue comme une fiction. Celui qui s’y prépare est souvent perçu comme :
Un pessimiste
Un “conspirationniste”
Un marginal
Mais cette réaction est une défense psychologique : Refuser de parler de ce qui dérange, c’est une manière de se protéger mentalement.
Le premier réflexe est donc de ne pas juger cette résistance, mais de l’apprivoiser.
Comment ouvrir le dialogue intelligemment ?
Voici quelques clés concrètes pour aborder le sujet sans heurter :
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1. Partez d’un événement réel et local
Une panne récente, un feu de forêt, une inondation : Des situations qui ont vraiment eu lieu, proches, concrètes.
👉 Exemple :
“Tu te souviens du verglas de 98 ? On aurait été capables de tenir trois jours sans courant aujourd’hui ?”
2. Posez une question ouverte
Une bonne question vaut mieux qu’un long discours.
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👉 Exemples :
“Si on devait évacuer demain, qu’est-ce qu’on prendrait ?”
“Est-ce que les enfants sauraient où nous retrouver ?”
“Comment on cuisinerait si le courant tombait une semaine ?”
3. Parlez de protection, pas de panique
La motivation profonde, ce n’est pas la peur. C’est la responsabilité. C’est la volonté de protéger sa famille, pas de fuir la société.
👉 Dites-le clairement :
“Je ne veux pas paniquer. Je veux juste être prêt. Comme on boucle sa ceinture ou on prend une assurance.”
4. Adaptez le ton à la personne
Un enfant ? Parlez de mission, de jeu, de petits défis.
Un conjoint sceptique ? Parlez de logistique, de coûts évités, de gain de temps.
Un collègue ? Partagez un article ou un podcast, laissez germer l’idée sans insister.
5. Acceptez de ne pas convaincre tout de suite
La préparation citoyenne est une graine, pas une injonction. Laissez le temps faire son travail. Soyez cohérent, exemplaire… et discret. C’est souvent l’expérience ou l’événement qui déclenche le déclic.
Ce qu’il faut éviter à tout prix
Parler tout de suite de “fin du monde”
Se présenter comme celui qui “sait” face à ceux qui “ignorent”
Faire peur pour convaincre
Imposer ton rythme ou ton niveau de préparation
La peur divise. L’humilité rassemble.
Bientôt disponible :
Guide PDF à télécharger : 📄 5 manières d’ouvrir le dialogue sur la préparation sans faire peur
Un outil simple, clair et actionnable pour lancer la conversation sans tension.
👉 Reste à l’écoute. Disponible très bientôt sur quebecpreppers.com
En résumé
✔ La préparation est une démarche lucide, pas paranoïaque ✔ En parler est un défi, mais aussi un acte de responsabilité ✔ Il existe des approches douces, respectueuses et efficaces ✔ Tu n’as pas à convaincre tout le monde. Tu as à préparer les tiens.
📣 Partage cet article si tu veux semer une graine de résilience autour de toi.
Préparer, ce n’est pas craindre. C’est aimer avec lucidité. Et demain… n’enverra pas de préavis.
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Mathieu Montaroux est un expert reconnu en préparation aux situations d’urgence et en planification d’évacuation au Québec. Fort de ses expériences dans les forces armées, comme paramedic, ainsi qu’en tant qu’analyste et gestion de risques, il se positionne comme une figure clé dans la promotion de la résilience citoyenne et de l’autonomie face aux crises. Sa mission principale est de sensibiliser et de préparer les citoyens à faire face aux aléas de la vie, qu’il s’agisse de catastrophes naturelles ou d’urgences humaines.
Parler de préparation sans passer pour un parano : éduquer, rassurer, impliquer
Parler de préparation sans passer pour un parano : comment impliquer sans effrayer
Par Mathieu Montaroux — Formateur, expert en gestion de risque et mesures d’urgence, fondateur de Québec Preppers
Tu as commencé à te préparer.
Tu as un kit 72h. Tu réfléchis à ton autonomie énergétique.
Tu t’informes, tu t’équipes… et tu sens qu’il est temps d’impliquer les autres.
Mais dès que tu évoques la préparation autour de toi, les regards changent.
On te soupçonne d’exagérer, de céder à la peur, voire de croire à des théories obscures.
👉 Alors comment aborder la préparation citoyenne avec ses proches, sans heurter, sans faire peur, et surtout… sans passer pour un parano ?
C’est tout l’enjeu de cette réflexion.
Et c’est aussi le thème du troisième épisode du Québec Preppers Podcast, à écouter en complément.
Pourquoi c’est si difficile d’en parler ?
Dans notre culture, parler de risque, c’est déranger le confort mental collectif.
Nous vivons dans une société d’instantanéité, d’abondance apparente, de dépendance aux systèmes centralisés.
La crise est vue comme une fiction.
Celui qui s’y prépare est souvent perçu comme :
Mais cette réaction est une défense psychologique :
Refuser de parler de ce qui dérange, c’est une manière de se protéger mentalement.
Le premier réflexe est donc de ne pas juger cette résistance, mais de l’apprivoiser.
Comment ouvrir le dialogue intelligemment ?
Voici quelques clés concrètes pour aborder le sujet sans heurter :
1. Partez d’un événement réel et local
Une panne récente, un feu de forêt, une inondation :
Des situations qui ont vraiment eu lieu, proches, concrètes.
👉 Exemple :
2. Posez une question ouverte
Une bonne question vaut mieux qu’un long discours.
👉 Exemples :
3. Parlez de protection, pas de panique
La motivation profonde, ce n’est pas la peur.
C’est la responsabilité.
C’est la volonté de protéger sa famille, pas de fuir la société.
👉 Dites-le clairement :
4. Adaptez le ton à la personne
5. Acceptez de ne pas convaincre tout de suite
La préparation citoyenne est une graine, pas une injonction.
Laissez le temps faire son travail.
Soyez cohérent, exemplaire… et discret.
C’est souvent l’expérience ou l’événement qui déclenche le déclic.
Ce qu’il faut éviter à tout prix
La peur divise. L’humilité rassemble.
Bientôt disponible :
Guide PDF à télécharger :
📄 5 manières d’ouvrir le dialogue sur la préparation sans faire peur
Un outil simple, clair et actionnable pour lancer la conversation sans tension.
👉 Reste à l’écoute. Disponible très bientôt sur quebecpreppers.com
En résumé
✔ La préparation est une démarche lucide, pas paranoïaque
✔ En parler est un défi, mais aussi un acte de responsabilité
✔ Il existe des approches douces, respectueuses et efficaces
✔ Tu n’as pas à convaincre tout le monde. Tu as à préparer les tiens.
📣 Partage cet article si tu veux semer une graine de résilience autour de toi.
Préparer, ce n’est pas craindre. C’est aimer avec lucidité.
Et demain… n’enverra pas de préavis.
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