Quand le réseau tombe, que reste-t-il ? Apprendre à communiquer quand tout s’effondre
Par Mathieu Montaroux – Formateur, expert en mesures d’urgence, fondateur de Québec Preppers
L’eau, la nourriture, l’énergie… ce sont les premiers réflexes.
Mais quand une catastrophe frappe, il y a un besoin que beaucoup oublient :
la capacité à communiquer.
Savoir ce qui se passe. Donner des nouvelles. En recevoir.
Rester en contact avec ses proches. Comprendre les directives. Réagir au bon moment.
Dans une société ultra-connectée, la coupure des télécoms est un choc invisible.
Et pourtant, elle arrive : pannes massives, feux de forêt, cyberattaques, verglas…
Dans cet épisode du podcast Québec Preppers, je vous donne les clés pour rester informé, organisé et lucide, même quand les réseaux tombent.
Pourquoi la communication est un pilier de survie
- Parce que l’ignorance crée la panique
- Parce que le silence laisse place aux rumeurs
- Parce qu’un message bien transmis peut sauver une vie, éviter une erreur, ou calmer une angoisse
Ne plus pouvoir appeler.
Ne plus pouvoir consulter les nouvelles.
Ne plus pouvoir prévenir sa famille.
C’est être seul dans le brouillard.
Ce qui tombe… et ce qui tient (souvent)
Ce qui tombe vite :
- Le réseau cellulaire (saturation, antennes HS)
- Internet (dépendance au courant et aux infrastructures)
- Télévision numérique
- Réseaux sociaux (fausses informations, coupures globales)
Ce qui peut tenir :
- Les stations FM/AM traditionnelles
- Les radios d’urgence à piles ou manivelle
- Les réseaux radio amateurs (VHF/UHF)
- La messagerie satellite
- Et bien sûr… la transmission humaine directe
Les solutions concrètes pour garder le contact
Dans l’épisode, je détaille les outils simples, abordables et efficaces que tout citoyen peut intégrer :
- Radio d’urgence
- Talkie-walkies FRS/GMRS
- Radio amateur (VHF/UHF)
- Messagerie satellite (Zoleo, Garmin InReach)
- Méthode papier (fiches, affichage, code familial)
Ces solutions ne demandent pas d’être expert.
Elles demandent juste une intention : ne pas rester coupé.
Et si on perd le contact en famille ?
Anticiper une coupure, c’est aussi :
- Prévoir une fiche papier de contacts
- Établir un point de ralliement
- Répéter un scénario d’évacuation
- Créer un plan de communication familiale simple
Et surtout : impliquer les enfants, pour les rassurer plutôt que les inquiéter.
Une résilience qui se construit à l’échelle du quartier
Dans une crise prolongée, ton réseau humain devient ta ressource principale.
Partager une radio, un point d’information, un canal de communication…
Ce sont des gestes de solidarité avant même l’intervention des secours.
Créer ces liens avant la crise, c’est la vraie intelligence citoyenne.
Téléchargez le guide pratique
“Communiquer sans réseau : 7 solutions simples pour garder le contact”
Disponible gratuitement dans la section Ressources du site.
En résumé
✔ La communication est un vecteur de sécurité
✔ Il existe des solutions simples et robustes
✔ Préparer un plan de communication familiale est aussi vital que l’eau ou la nourriture
✔ Penser “résilience”, c’est penser collectif
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Parce que demain ne prévient pas.
Mais nous, on s’y prépare.