Pourquoi vous pouvez faire confiance à ce plan

Cette liste a été élaborée par un groupe diversifié d’experts ayant plus de 100 ans d’expérience combinée dans les domaines de l’urgence et de la survie, incluant l’administration d’abris post-catastrophe, des instructeurs Survival, Evasion, Resistance, and Escape qui enseignent aux pilotes comment survivre en territoire ennemi, des opérateurs des Forces Spéciales, des médecins, ainsi que les mentors derrière les coulisses des émissions populaires de survie à la télévision.

Le plus important, c’est que cette liste suit les **règles du Prepper raisonnable** en planifiant pour un large éventail de scénarios réalistes, en partant du principe que vous êtes une personne typique qui ne vit pas déjà hors réseau.

Conseils et erreurs courantes

1. Ne portez pas trop de poids : Détails dans la section suivante.

2. Ne concevez pas vos sacs en fonction de durées spécifiques : Comme trois jours ou deux semaines — utilisez plutôt une cascade de priorités et ignorez les débats sur le BOB vs. INCH.

3. Évitez d’emporter trop d’extras : L’objectif est de survivre, pas de combattre des hordes de zombies. Concentrez-vous sur l’essentiel : rester hydraté, nourri, au chaud, au sec et indemne. Tout le reste n’est qu’un bonus.

4. Ne supposez pas que votre itinéraire prédéterminé et votre “lieu d’évacuation” fonctionneront comme prévu : Vous n’êtes pas prêt si vous ne pouvez pas gérer les imprévus qui perturbent vos plans.

5. Soyez conscient de l’environnement qui vous entoure et des risques probables : Mais ne vous focalisez pas sur des scénarios spécifiques comme les tremblements de terre ou les ouragans. Passez plus de temps à réfléchir aux éléments tels que le terrain, la présence ou non d’eau (ou trop d’eau), les variations de température, le milieu urbain vs. rural, et si les personnes autour de vous sont susceptibles (ou non) d’être armées.

6. Ne vous placez pas dans un extrême du dilemme “donner du poisson vs apprendre à pêcher” : Ne vous contentez pas d’emporter 72 heures de consommables, et ne partez pas non plus du principe que vous pourrez chasser et bricoler en cours de route (sauf si vous avez déjà prouvé que vous pouvez le faire dans votre région).

7. Les kits préfabriqués ne sont généralement pas appréciés des experts : La plupart des entreprises essaient de rester sous la barre des 50 à 200 dollars en faisant des compromis, notamment en incluant des équipements bon marché peu fiables, un mauvais mélange de matériel ou en vous obligeant à remplacer/ajouter tant de choses que cela en devient contre-productif.

8. Un bon kit, même basique, ne coûtera pas moins de 150-200 $ : Vous dépensez bien plus que cela chaque mois pour une assurance, alors ne lésinez pas sur cette préparation essentielle.

9. Si vous avez un budget limité : Ne descendez pas en dessous des choix budgétaires recommandés dans nos critiques — cela ne vaut pas la peine d’acheter un article de préparation s’il échoue lorsque vous en avez besoin. Généralement, plus les produits sont bon marché, plus ils sont lourds. Un sac de niveau 3 à bas prix, par exemple, sera probablement beaucoup plus lourd que la moyenne.

10. Ne répartissez pas les équipements critiques dans différents sacs : Par exemple, ne mettez pas l’équipement d’eau dans un sac et la nourriture dans un autre. Chaque personne de plus de 10 ans devrait avoir ses propres éléments essentiels en cas de séparation.

11. Les enfants de moins de 10 ans peuvent avoir leurs propres sacs : Mais construisez-les pour leur confort et votre redondance. Le sac d’un enfant doit au moins contenir des vêtements, des médicaments essentiels et des documents/photos sur leur famille et leur maison. Ajoutez des objets adaptés à leur âge, comme une peluche, un livre et des bonbons.

12. Ne jetez pas tout dans un seul tas dans votre sac : Compartimentez vos affaires pour faciliter la recherche rapide et une meilleure répartition du poids. Les contenants individuels peuvent également être utiles pour improviser sur le terrain.

13. Deux objets ne doivent pas être gardés en permanence dans votre sac : Les chaussures et les téléphones portables, car il est peu pratique de le faire et 99% des gens les auront à portée de main lorsqu’il sera temps de partir.

14. Ne mélangez pas votre matériel d’évacuation avec vos affaires de camping/randonnée : Le sac d’évacuation doit être prêt en permanence, alors évitez les raccourcis qui vous empêcheraient de partir rapidement sans réfléchir.

Cette approche pragmatique vous aide à éviter les pièges communs et à maximiser vos chances de réussite avec un sac d’évacuation bien conçu et bien pensé.

Quel est le bon poids pour un kit de survie ?

Lors de la préparation d’un sac d’évacuation, beaucoup de gens font l’erreur de le surcharger, pensant qu’ils auront toujours un véhicule à disposition, surestimant leur forme physique ou sous-estimant la difficulté de porter 20 kg (45 livres) sur leur dos pendant plusieurs heures. C’est sans compter le fait que vous pourriez avoir à abandonner votre véhicule, marcher sur 15 km à travers des forêts, traverser des eaux de crue ou gravir des escaliers dans un immeuble. Vous ou un membre de votre groupe pourriez être blessés, et vous serez probablement fatigué, affamé et exposé aux intempéries.

Selon notre expérience et les avis des experts que nous avons interrogés, voici une règle simple à suivre pour le poids de votre sac d’évacuation :

1. Si vous ne faites pas d’exercice régulièrement (au moins 3 heures par semaine), vous ne devriez pas porter plus de 20 % de votre poids corporel ou 20 kg (45 livres), selon le plus faible des deux.

2. Si vous êtes actif et habitué à marcher avec un sac, vous pouvez aller jusqu’à 30 % de votre poids corporel ou 27 kg (60 livres), selon le plus faible des deux.

Des études confirment cette règle. Par exemple, une étude sur les randonneurs du sentier des Appalaches a montré que le poids optimal était de 13 kg (30 livres) ou 20% du poids corporel. Une autre étude militaire a déterminé qu’une charge optimale était de 30%, mais cela concerne des soldats entraînés à porter des équipements lourds chaque jour.

Il est crucial de tester votre sac : Faites une marche d’un kilomètre autour de chez vous avec votre sac entièrement chargé et voyez comment cela se passe !

Poids des articles

Nous avons calculé le poids des catégories en pesant et en faisant une moyenne des produits que nous considérons comme représentatifs de nos favoris. Par exemple, les boussoles d’orientation standard pesaient en moyenne 57 g (2 oz), tandis que les boussoles lensatiques faisaient 198 g (7 oz), mais nous avons utilisé une moyenne pondérée de 128 g (4.5 oz) car une variation de 57 à 85 g (2-3 oz) dans un sens ou dans l’autre nous semblait acceptable.

Lorsque certaines personnes parlent du poids de leur sac (en particulier dans un contexte de loisirs en plein air), elles se réfèrent souvent au “poids de base”, c’est-à-dire le sac sans consommables (eau stockée, nourriture ou carburant) ni vêtements portés. Cependant, nous incluons tout, y compris les consommables, lorsque nous indiquons les poids.

Avis : Meilleur sac à dos pour un sac d’évacuation

Le poids du sac à dos a été maintenu constant à travers tous les niveaux à 1,98 kg (70 oz), même si un tel sac est plus que suffisant pour un kit de niveau 1. En effet, même si vous êtes au niveau 1, vous pourriez vouloir de la place pour ajouter du matériel après avoir évacué.

Notes sur l’utilisation de cette checklist

Les articles sont répartis par niveaux de priorité, mais ils ne sont pas classés dans un ordre spécifique au sein de chaque niveau.

Les « 5 C de la survie » (coupure, combustion, cordage, abri (cover), et récipient (container)) et d’autres modèles/acronymes similaires sont pratiques, mais ils ne sont que des variations d’abréviations des mêmes concepts — ils ne constituent pas une définition stricte à suivre obligatoirement.

Consultez la checklist de la trousse de premiers soins pour la répartition de chaque niveau d’IFAK (Individual First Aid Kit).

Considérez chaque élément de cette liste comme un objectif à atteindre, et non nécessairement comme un produit séparé.

L’adaptabilité est un critère clé lorsque les experts réfléchissent à ce qu’il faut inclure à différents niveaux. De nombreux produits sont inclus parce qu’ils remplissent plusieurs fonctions. Une bâche, par exemple, peut servir à des dizaines d’usages différents : abri, literie, collecte de pluie, brancard médical, couverture, protection contre la pluie, dispositif de signalisation, etc.

D’un autre côté, les experts trouvent que certains besoins nécessitent un produit dédié qui peut faire une réelle différence — même s’il s’agit d’un simple soutien psychologique. Par exemple, vous pouvez utiliser la vaseline de votre trousse médicale comme baume à lèvres, mais nous recommandons d’emporter un baume à lèvres séparé, car il est plus facile à garder dans une poche et à appliquer sans avoir à plonger des doigts sales dans le pot que vous pourriez utiliser pour des blessures graves. De la même manière, vous pouvez vous débrouiller avec un couteau ou un multitool pour prendre soin de vos ongles, mais les médecins de combat ont appris à emporter une pince à ongles dédiée pour plus de commodité et pour traiter les cas difficiles.

Les produits hybrides ou combinés sont souvent à double tranchant. En général, nous n’aimons pas les produits commercialisés comme des « outils de survie 14-en-1 ! », car ils ne valent souvent pas la peine. Cependant, il est courant que de bons produits soient livrés avec une boussole de poche ou une autre fonction « de survie » intégrée. Dans certains cas, il est acceptable de laisser un produit cocher deux cases — une boussole avec un grand miroir pouvant être utilisé comme dispositif de signalisation, par exemple. Mais en règle générale, il est préférable de considérer ces fonctions supplémentaires comme des compléments, et non comme des remplacements.

Eau : Ce qu’il faut inclure dans un kit d’urgence

Vous savez que l’eau est essentielle à la survie, mais elle implique des décisions difficiles à prendre :

• L’eau est très lourde : 3,78 kg par gallon (8,3 lbs). Faut-il en emporter malgré son poids ? Si oui, combien ?
• Comment transformer de l’eau trouvée dans la nature en eau potable ?
• Est-il préférable de filtrer ou de purifier l’eau ?
• Comment traiter l’eau avec un équipement limité ?
• Dans quoi transporter l’eau et comment la recueillir ?
• Comment séparer l’eau propre de l’eau contaminée ?

Stockage d’eau potable

Nous vous recommandons vivement de stocker de l’eau potable dans votre sac d’évacuation. Il est trop risqué de supposer que vous trouverez une source d’eau au hasard et que vous pourrez la traiter à temps.

Combien d’eau stocker ?

La quantité à stocker fait l’objet de nombreux débats. Selon notre expérience et les conseils des experts, nous recommandons de stocker environ 1 litre (32 oz) ou autant que possible (un récipient de 800 ml, par exemple, est acceptable). Cela suffit pour tenir environ une journée et n’ajoute que 1 kg à votre sac. Certaines directives recommandent trois gallons d’eau, mais c’est irréaliste (environ 11 kg !) et cela part du principe que vous êtes une personne non préparée qui jette des objets au hasard dans votre voiture sans filtre ni purificateur.

Récipient idéal pour le stockage

Utilisez une gourde rigide pour stocker l’eau afin d’éviter tout risque de fuite ou de rupture dans votre sac. Le récipient idéal est une gourde en métal à paroi simple, car elle peut également être utilisée pour faire bouillir de l’eau, ce qui peut être une question de survie si vous n’avez qu’un kit de niveau 1.

Filtrage ou purification de l’eau ?

Pour rendre l’eau potable, le filtrage est généralement plus efficace que la purification. Le filtrage est immédiat, tandis que les produits de purification peuvent prendre jusqu’à quatre heures pour traiter l’eau.

Cependant, nous recommandons d’inclure les deux options dans un kit de niveau 1, car un paquet de 20 à 40 pastilles de purification est léger et peu encombrant.

Attention à la contamination croisée

Il est essentiel d’éviter la contamination croisée. Une fois qu’un récipient a contenu de l’eau sale, il ne doit pas être utilisé pour de l’eau potable avant d’avoir été soigneusement nettoyé.

Le fait de ne posséder qu’un seul récipient limite non seulement votre capacité à transporter plus d’eau (par exemple, si vous trouvez une source d’eau rare mais que vous devez continuer à avancer), mais certains systèmes de filtration sont conçus pour fonctionner avec deux récipients. Un récipient souple, souvent utilisé pour presser de l’eau sale à travers un filtre ou pour laisser la gravité faire le travail, est utile, tandis qu’une gourde rigide peut récupérer l’eau propre.

C’est pourquoi nous incluons un récipient souple dans le kit de niveau 1, en complément d’une gourde rigide. Ensemble, ils permettent de gérer une variété de situations.

Personnalisation :

• En fonction de votre climat (très chaud) ou si vous doutez de la facilité d’accès à des sources d’eau, pensez à ajouter plus d’eau à votre sac, jusqu’à doubler la quantité stockée.
• Si vous cherchez vraiment à alléger votre sac, vous pouvez réduire de moitié la quantité d’eau stockée (jusqu’à 500 ml) et économiser 0,5 kg. Faites attention à cette décision.
• Certains préfèrent emporter des filtres à café pour éliminer les grosses impuretés avant un traitement en profondeur. Ces filtres peuvent également servir d’amadou pour allumer un feu. Mais vous aurez probablement un shemagh ou un bandana, qui peuvent remplir la même fonction de pré-filtrage, ou vous pouvez improviser avec des pierres, du sable, etc.
• Ceux qui construisent un kit pour des situations à long terme ou moins mobiles pourraient ajouter un grand sac à gravité pour filtrer des volumes importants d’eau en un seul endroit.

À éviter :

• N’utilisez pas de contenants fragiles (pochettes souples, types « boîte à jus »).
• Les poches à eau. Bien qu’elles soient utiles pour la randonnée, elles sont moins adaptées pour la préparation : elles sont plus fragiles, risquent de se percer, et il est facile de perdre le contrôle de votre consommation d’eau.

Nourriture : Que mettre dans un sac d’évacuation

Bien que vous puissiez survivre jusqu’à trois semaines sans nourriture et que vous puissiez espérer en trouver ou en obtenir après avoir quitté votre domicile, il est conseillé d’avoir des provisions pour maintenir votre niveau d’énergie, apaiser la faim et éviter la mauvaise humeur immédiatement après l’évacuation.

Cependant, la nourriture peut être lourde, encombrante, expirer rapidement, fondre dans un coffre de voiture chaud ou nécessiter une cuisson, ce qui exclut de nombreuses options courantes pour un kit d’urgence. Le choix de la nourriture est crucial. Voici ce que vous recherchez :

• Des aliments prêts à manger ou nécessitant uniquement de l’eau bouillante.
• Des aliments riches en nutriments et en calories dans un emballage aussi petit et léger que possible.
• Des aliments “durables” qui ne périment pas rapidement, ne se dégradent pas dans le sac, ou ne réagissent pas mal à des températures extrêmes, etc.
• Des aliments adaptés à la survie, pas pour le goût ou le confort. Faites preuve de maturité et laissez vos snacks préférés chez vous.

Priorité de niveau 1 : Nourriture prête à être consommée

Pas de cuisson, pas d’eau bouillante nécessaire. Les bons choix incluent des barres de granola, des mélanges de fruits secs, des cacahuètes, des sachets de beurre de cacahuète, certains types de viande séchée, du pemmican, des graisses stables à la conservation, etc. Les blocs de ration (comme les rations de radeau de sauvetage) sont une excellente option, car ils emballent beaucoup de calories dans des barres denses.

Les MRE (Meals Ready-to-Eat) sont complexes, car bien qu’ils incluent tout ce dont vous avez besoin (y compris un dispositif de cuisson interne au lieu de faire bouillir de l’eau), ils ne sont ni économes en espace ni en poids pour la quantité de nutriments qu’ils offrent. Beaucoup de vétérans militaires ne transportent pas de MRE comme choix principal dans leur sac d’évacuation.

Priorité de niveau 2 : Nourriture nécessitant une préparation minimale

Ici, il s’agit simplement de nécessiter de l’eau bouillante. Les aliments lyophilisés pour la randonnée et le camping, comme ceux des marques Mountain House, sont les meilleurs choix. Ils sont légers, nutritifs, savoureux et vous pouvez verser de l’eau bouillante directement dans le sachet pour la cuisson et la consommation. Vous pouvez même les manger froids si nécessaire.

Personnalisation :

• Si vous tenez absolument à emporter des MRE, le niveau 2 est le bon moment pour les remplacer par des sachets lyophilisés.
• Il existe des options alimentaires de survie pour les personnes ayant des allergies alimentaires.

À éviter :

• Tout ce qui nécessite plus que de l’eau bouillante pour être préparé.
• Le café. Vos fournitures médicales contiennent de la caféine si vous en avez vraiment besoin.
• Les suppléments de sel. L’armée a cessé de distribuer des sels à ses soldats, car il y a plus de risques que d’avantages. Vous obtenez presque toujours assez de sel avec les types d’aliments que vous auriez dans un sac d’évacuation, mais un excès de sel peut causer de la constipation. L’exception concerne les personnes en mauvaise forme physique dans des climats très chauds et humides.
• Si vous avez une restriction alimentaire dans votre vie quotidienne, comme être végétarien ou sans gluten, reconnaissez qu’une situation de survie n’est pas le moment pour être pointilleux sur la façon d’obtenir des protéines appropriées.

Cuisine et alimentation

Dans ce contexte, “cuisiner” signifie simplement faire bouillir de l’eau ou rôtir quelque chose que vous avez trouvé, chassé ou pêché. Il y a donc un lien évident entre ce sujet et la création de feu en général.

Votre kit de niveau 1 comprend déjà l’essentiel. Vous pouvez faire un feu en plein air avec du combustible trouvé aléatoirement et faire bouillir de l’eau dans votre gourde en métal, ou rôtir ce que vous avez sur un bâton.

Mais il existe deux méthodes potentiellement meilleures si vous passez au niveau 2.

Un hobo stove est un peu comme un mini foyer de camp portatif. Il s’agit essentiellement de boîtes métalliques pliables et portables dans lesquelles vous insérez du combustible naturel (par exemple, des brindilles et des broussailles). C’est toujours une flamme nue qui nécessite du combustible que vous trouvez autour de vous, mais la boîte protège du vent, ce qui facilite la création d’une flamme de cuisson concentrée, contrairement à un simple tas de brindilles sur le sol.

Les réchauds de randonnée sont des versions miniatures des brûleurs à gaz que l’on trouve dans de nombreuses cuisines domestiques. Vous avez besoin d’une source de combustible (généralement une cartouche de gaz de 100 grammes) et de l’unité de brûleur qui se visse sur la cartouche.

Ne transportez pas les deux types de réchauds. Le choix entre eux dépend de vos besoins et préférences, car chaque type a ses avantages et inconvénients.

Il y a des situations où vous ne pouvez pas ou ne devriez pas allumer un feu en plein air : peut-être que vous êtes dans un abri d’évacuation, que vous ne voulez pas être repéré, que le vent et la pluie rendent les choses difficiles, que vous ne trouvez pas de combustible autour de vous ou que vous n’avez pas le temps de construire un feu et d’attendre qu’il chauffe. Un réchaud à combustible est parfait pour ces situations. Par exemple, vous pouvez passer d’un sac emballé à l’ébullition de l’eau en deux minutes !

L’inconvénient évident des réchauds à combustible est qu’ils nécessitent un carburant spécifique dans une cartouche spécifique. Donc, si vous êtes un expert en bushcraft, que vous vous attendez à être dans la nature ou que vous vous préparez à long terme, un hobo stove pourrait être mieux adapté.

Une autre amélioration par rapport au niveau 1 est l’ajout d’une casserole ou d’une bouilloire dédiée à l’ébullition.

Bien que vous puissiez faire bouillir de l’eau dans votre gourde en métal, nous n’aimons généralement pas cela, car cela provoque des dépôts sur le métal, peut entraîner une déformation, et vous devez vider l’eau potable propre que vous aviez dans la gourde.

De nombreux réchauds de randonnée sont déjà livrés avec une telle casserole, et le kit est conçu pour que la cartouche de gaz et le brûleur se rangent parfaitement à l’intérieur de la casserole. Vous n’ajoutez donc généralement pas beaucoup de poids ou de place en incluant une casserole dédiée à l’ébullition.

Les sachets de nourriture lyophilisée nécessitent rarement plus de 2 tasses (environ 0,5 litre), donc économisez de l’espace et ne dépassez pas une casserole de 0,8 à 1,0 litre.

Les ustensiles sont une autre addition au niveau 2. Inutile d’en faire trop — une simple fourchette-cuillère de camping (spork) fera l’affaire.

Personnalisation :

• Un petit salière-poivrière légère et durable, conçue pour les randonneurs, peut aider à améliorer des aliments fades (c’est pourquoi ces produits sont populaires en prison !).
• Si vous avez des aliments nécessitant une cuisson dans une casserole ou autre récipient lavable, vous voudrez peut-être ajouter une petite brosse de randonneur. Des pierres ou d’autres éléments improvisés peuvent fonctionner, mais c’est fastidieux et cela abîme votre matériel.

À éviter :

• Les kits de cuisine multi-pièces. Ce n’est pas du camping en voiture.
• Aucun élément réutilisable ne doit être en plastique.

Feu

Un simple briquet est le meilleur choix global, donc en avoir deux fait partie d’un kit de niveau 1. Nous ajoutons ensuite des allumettes au niveau 2, et enfin un allume-feu (ferro rod) au niveau 3.

Ce mélange optimal vous permet de gérer la plupart des besoins à court terme, mais si vous allez plus loin, vous finissez par avoir plusieurs façons d’allumer un feu qui se complètent les unes les autres. Par exemple, un briquet pourrait échouer en cas de vent fort, là où des allumettes résistantes aux intempéries fonctionneront. Ou, si vous vous trouvez dans un véritable scénario de SHTF (Shit Hit The Fan), l’allume-feu gardera vos feux allumés pendant des années après la fin des briquets et des allumettes — mais ils sont plus difficiles à utiliser, c’est pourquoi ils sont en dernier sur la liste.

Avis : Meilleurs briquets de survie et leurs étuis, allumettes et contenants étanches, allume-feux en ferrocérium et leurs grattoirs, ainsi que des amadous.

Gardez vos briquets dans un étui (ils sont bon marché et courants) pour éviter qu’ils ne se mouillent ou que le bouton ne soit accidentellement pressé dans votre sac, ce qui provoquerait une fuite de carburant.

Beaucoup de gens supposent qu’aussi longtemps qu’ils ont un briquet ou un autre allume-feu, ils pourront toujours trouver du combustible autour d’eux et que tout s’enflammera rapidement. Mais les bushcrafters expérimentés transportent généralement un amadou dédié, ce qui peut faire une énorme différence lorsque tout autour de vous est humide ou difficile à enflammer.

Il existe des produits d’amadou préfabriqués, petits et légers. Beaucoup de preppers aiment garder un vieux flacon de pilules ou une boîte d’Altoid avec des boules de coton enduites de gelée de pétrole ou d’un produit similaire (qui attrapent les étincelles très facilement), ou cela peut être aussi simple que de la charpie de sécheuse, des tampons, ou vos lingettes humides usées et séchées. Quoi que vous choisissiez, assurez-vous qu’il fonctionne même lorsqu’il est humide.

Personnalisation :

• Bien que vous devriez toujours avoir un simple briquet à gaz, étant donné qu’un sac de niveau 1 en a deux, le second pourrait être un briquet rechargeable par USB.
• Une lentille Fresnel est une addition légère ou une substitution, mais uniquement si vous avez déjà réussi à en utiliser une.

Abri et Couchage

L’abri est l’un des aspects les plus délicats d’un kit d’évacuation (bug out bag), en raison des nombreux climats, terrains, configurations, volumes et poids possibles. Cependant, il est essentiel de pouvoir se protéger des éléments et de maintenir une température corporelle stable — à tel point que l’abri peut devenir une priorité absolue, même avant l’eau.

Plus d’infos : Comment s’abriter et survivre à une urgence hivernale

Les experts considèrent l’abri en trois parties : ce sur quoi vous dormez, ce dans quoi vous dormez et ce sous quoi vous dormez.

Niveau 1 comprend les éléments essentiels : plusieurs couches de vêtements, une bâche (tarp), de la corde, un couteau et des moyens de faire du feu. Avec ces quelques objets, vous pouvez fabriquer (ou pénétrer dans) des abris rudimentaires, vous couvrir et conserver un peu de chaleur corporelle. Ce ne sera pas agréable, mais cela vous gardera en vie.

Les bâches sont l’un de ces produits polyvalents que presque tous les professionnels chevronnés gardent dans leur kit minimaliste. En plus des nombreux types d’abris, les bâches peuvent être utilisées pour collecter l’eau de pluie, dissimuler vos provisions, fabriquer des brancards médicaux, isoler une grande pièce pour améliorer l’efficacité thermique, couvrir une maison endommagée ou sceller une zone en cas d’urgence NBC/CBRN.

Avis : Meilleures bâches pour votre kit d’évacuation, meilleur bivy, meilleur tapis de sol, sac de couchage et petite tente de survie

Niveau 2 introduit du matériel qui peut faire une grande différence dans votre capacité à dormir confortablement et à contrôler la température corporelle : un tapis de sol, un sac de couchage/couette/bivy, et un masque de sommeil avec bouchons d’oreilles.

Un masque de sommeil et des bouchons d’oreilles sont des éléments souvent négligés mais importants. Par exemple, vous pourriez vous retrouver dans une salle de classe avec 20 autres personnes qui ronflent, pleurent ou utilisent des lumières. Certains abris gardent même les lumières fluorescentes allumées 24 heures sur 24.

Dormir à même le sol est une expérience désagréable et n’est pas seulement une question de confort. Le véritable problème est le contact avec le sol froid qui aspire la chaleur corporelle — tout ce qui brise ce contact et piège un peu d’air chaud est utile.

C’est pourquoi les sans-abri utilisent du carton ou des journaux — tout ce qui peut créer un coussin et une isolation peut faire une différence. Vous pouvez souvent créer un “lit” avec des matériaux trouvés autour de vous, comme des feuilles ou des déchets fourrés dans un grand sac poubelle ou un poncho.

Un tapis de sol conçu pour les campeurs ultralégers peut améliorer considérablement le confort par rapport à un sol nu ou un lit improvisé. Il existe des versions avec un indice d’isolation allant jusqu’à R10, qui ajoutent quelques grammes de plus, mais sont bien utiles sauf dans les climats les plus chauds.

Le choix entre un sac de couchage, une couette ou un bivy est personnel. Choisissez simplement la version la plus légère et la plus compacte que vous pouvez vous permettre, adaptée à votre climat. Un drap de sac de couchage peut être un ajout facile et précieux dans les climats plus froids, et nous aimons les ranger prêts à l’emploi à l’intérieur du sac principal.

Niveau 3 ajoute une tente ultralégère pour deux personnes (en réalité conçue pour une seule personne). Vous pouvez obtenir la plupart des avantages d’une tente avec une bâche, mais une tente a l’avantage de vous isoler des insectes et des prédateurs, de mieux protéger du vent et de la pluie, et d’être plus facile à monter — économisant ainsi du temps, des calories et réduisant l’exposition.

Personnalisation :

• Les ponchos sont une addition populaire ou une substitution hybride pour d’autres équipements. Certains ont une bâche et une veste de pluie, tandis que d’autres utilisent un produit combiné qui peut faire les deux travaux de manière raisonnable.
• Les hamacs sont un choix d’abri très débattu. Il y a des avantages — vous élever du sol, surmonter un terrain inégal, et utiliser la bâche que vous portez déjà comme protection au-dessus — mais nous recommandons plutôt des bivy robustes et/ou des tentes, à moins que vous ne soyez un campeur de hamac expérimenté ou que vous ayez des raisons spécifiques d’aller dans cette direction.

Évitez :

• Le matériel bon marché. Les tapis, sacs de couchage, bivys et tentes sont souvent des catégories où le prix est corrélé à la qualité. Des prix plus élevés signifient généralement des matériaux plus légers, plus résistants et mieux isolants.
• Les tapis de sol gonflables, bien qu’ils économisent du poids et de l’espace, risquent d’être percés par une crevaison ou une braise.
• Les grandes tentes sont souvent envisagées par les parents pour contenir les enfants. Si vos enfants sont assez petits pour avoir besoin d’être contenus ainsi, ils sont probablement assez petits pour partager une tente pour deux. Les grandes tentes sont trop encombrantes pour un kit d’évacuation moderne.

Vêtements

Bien que cela ajoute un peu de volume et de poids, garder un ensemble complet de vêtements adaptés au climat dans un kit d’évacuation de niveau 1 est tout à fait logique.

L’essentiel est de stocker le bon type de vêtements.

Utilisez les mêmes produits et principes que les randonneurs et faites tout ce que vous pouvez pour éviter les matériaux peu performants comme le denim, le khaki et le coton. Cela vaut la peine de dépenser un peu plus pour des vêtements “techniques” provenant d’une boutique de sport ou de plein air. Ces vêtements sont légers, prennent souvent moins de place, sont conçus pour faciliter les mouvements, ont parfois des renforts sur les zones critiques comme les genoux, évacuent l’humidité, retiennent la chaleur, se lavent facilement à la main et sèchent rapidement.

Même si vous vivez dans un climat chaud, il est généralement recommandé de stocker des pantalons et des hauts à manches longues. La protection supplémentaire peut s’avérer inestimable. De plus, l’équipement adapté est souvent polyvalent, comme des pantalons convertibles qui se transforment en shorts, ou des hauts avec des fonctionnalités pour remonter et fixer les manches.

De même, même dans les climats chauds, une couche extérieure pour se protéger du vent et de la pluie peut être utile. Il est important de se rappeler que de nombreuses zones désertiques peuvent devenir très froides la nuit.

Selon votre climat local, certaines personnes (nous y compris) changent les vêtements de leur sac d’évacuation deux fois par an, au début de l’été et de l’hiver, pour simplifier le mélange d’équipement. Cette méthode fonctionne si vous avez la discipline de le faire — sinon, pour plus de simplicité, il est préférable de stocker des vêtements pour la période la plus froide de votre climat. Vous pouvez toujours porter moins s’il fait chaud, ou fabriquer une couche d’été ou un imperméable avec une bâche, un poncho, un sac, ou un shemagh.

Les chaussettes de qualité sont une composante essentielle des soins des pieds, qui à leur tour sont essentiels à la survie. Demandez à quiconque a été dans l’armée ou a passé beaucoup de temps en plein air. Vous aurez certainement besoin d’au moins une paire dans le kit de niveau 1, et il est acceptable d’en ajouter davantage si l’espace le permet.

Les chaussures, tout comme les téléphones, sont une autre catégorie où il est acceptable de compter sur leur disponibilité habituelle plutôt que de les stocker en permanence dans votre kit, à condition que le sac soit stocké dans un endroit évident et que les chaussures soient naturellement à proximité.

Le niveau 1 comprend également une sorte de produit polyvalent comme un bandana, un shemagh ou un cache-cou. Ces produits polyvalents peuvent servir de chapeau, de masque, d’écharpe, d’écharpe de soutien, de filtre à eau, de collecteur de pluie, de signal, de moyen de rétention de chaleur, ou pour se rafraîchir par évaporation, etc.

Un chapeau est clairement essentiel au niveau 1, tant pour la chaleur que pour la protection solaire. Nous ajoutons des lunettes de soleil au niveau 2 car, bien qu’elles puissent être considérées comme un luxe, vous êtes sérieusement handicapé si vous ne pouvez pas voir correctement.

Les gants sont utiles à la fois pour la chaleur et la protection, mais nous les ajoutons au niveau 2, car vous pouvez vous en passer au niveau 1. La plupart d’entre nous ne sommes plus des agriculteurs aux mains calleuses, donc devoir fendre du bois avec un couteau ou dégager des débris après une catastrophe naturelle peut vraiment endommager vos mains.

Si vous vivez dans un climat froid, envisagez d’avoir deux paires de gants, l’une étant plus fine pour être portée sous l’autre (idéalement une paire plus durable) pour assurer deux couches de chaleur.

Une ceinture arrive au niveau 2, car vous pouvez éviter le poids et le volume au niveau 1. Si vous n’avez que le kit de niveau 1 et que vous devez garder vos pantalons en place, vous pouvez toujours utiliser de la paracorde ou d’autres attaches présentes dans votre kit.

Il existe trois types de ceintures couramment utilisées dans ces kits : la plus légère possible, une ceinture conçue pour transporter du matériel de survie ou de l’argent dans des compartiments cachés, ou une ceinture suffisamment solide pour servir de plateforme MOLLE et de support de holster. Toutes sont acceptables, choisissez simplement ce qui vous convient.

Personnalisation :

• Les kits de lessive portatifs sont populaires chez les voyageurs ultralégers. Il s’agit essentiellement d’une pochette de détergent concentré et d’un petit couvercle en plastique pour bloquer le drain d’un évier et y accumuler de l’eau.

Évitez :

• Les sandales, Crocs, Vibrams, etc. Peu importe leur apparence tactique ou votre inquiétude concernant une douche sale dans un abri. Utilisez des chaussures appropriées.

Lumières

Une lampe frontale est presque toujours le meilleur choix comme source de lumière principale. Vous pouvez l’utiliser comme une lampe de poche, la suspendre à d’autres objets, ou la porter sur votre tête pour garder les mains libres (ce qui peut vraiment vous sauver la vie !). Les lampes frontales sont petites, relativement légères et de nombreux modèles modernes peuvent produire une lumière puissante pendant longtemps avec une batterie rechargeable via USB ou des piles AA/AAA standards.

Avis : Meilleures lampes frontales, meilleures flashligt

Votre kit de niveau 1 comprend également un ou deux briquets, un téléphone portable et peut-être une radio solaire/manivelle, tous ces éléments pouvant servir de sources de lumière de secours, même dans un kit minimaliste.

Au niveau 2, une seconde source de lumière alimentée est incluse. Vous pouvez choisir entre une lampe de poche à main, une deuxième lampe frontale ou une lanterne. À mesure que les produits dans cet espace ont évolué, nous avons tendance à emporter une lanterne comme seconde lumière. Ces dernières sont petites (certaines se replient jusqu’à la taille d’un palet de hockey), rechargeables et illuminent mieux une pièce ou un camp qu’une lampe frontale ou une lampe de poche.

Personnalisation :

• Les bougies étaient autrefois une bonne idée, mais les progrès de la technologie des batteries et des charges ont changé l’équilibre au point que nous pensons généralement qu’elles ne valent plus le poids et l’espace. Si vous souhaitez malgré tout emporter des bougies, un paquet qui ne prend que quelques centimètres carrés et pèse 150-200 g peut fournir 25 à 50 heures de lumière.

Avis : Créer des bougies

À éviter :

• Bâtons lumineux. Ils étaient un choix raisonnable auparavant, mais les progrès dans les lumières alimentées ont dépassé la valeur d’en transporter.
• Même histoire pour les lampes à manivelle autonomes. Elles étaient nécessaires, mais les avancées dans la technologie rechargeable les ont rendues plus marginales.

Communication

Votre téléphone portable est évidemment une partie essentielle de votre préparation. Il contient déjà vos informations, vous permet de contacter n’importe qui, de trouver n’importe quoi, de vous divertir, de servir de lampe de poche/boussole/carte de secours, de prendre des photos des dommages ou des endroits où vous êtes passé, etc.

C’est l’une des rares catégories où il est acceptable de ne pas avoir un téléphone stocké en permanence dans votre kit d’urgence. C’est principalement parce qu’il est très probable que vous ayez votre téléphone sur vous ou à portée de main lorsque vous devrez évacuer, et en partie parce qu’il est peu pratique pour beaucoup de gens de conserver un autre téléphone activé uniquement pour les urgences.

Cependant, vous pouvez acheter des téléphones prépayés ou simplement conserver un ancien téléphone avec une carte SIM de rechange de votre compte mobile principal — assurez-vous simplement qu’ils sont assez modernes pour utiliser les mêmes câbles de recharge que le reste de votre kit. Les téléphones portables peuvent appeler le 911 sans plan actif, mais vous pourriez activer la SIM dans votre téléphone de rechange en cas de besoin.

Et si le réseau tombe en panne ?

La radio amateur (ou “ham radio”) est la solution ! La radio est un vaste sujet, alors commencez par notre guide sur la radio amateur pour débutants, qui explique pourquoi la radio amateur est le meilleur choix et pourquoi il est préférable d’éviter d’autres types comme les talkie-walkies ou la CB.

Puisqu’une radio amateur peut également capter les stations publiques et celles du NOAA, ainsi que potentiellement les services d’urgence locaux, les personnes qui savent utiliser une radio amateur ne transportent généralement qu’un seul appareil.

Si vous ne suivez pas la voie de la radio amateur, la plupart des gens utilisent une radio NOAA à manivelle et à énergie solaire pour capter les émissions publiques. Elles sont un peu encombrantes pour ce qu’elles offrent, mais au moins vous pourrez savoir ce qui se passe à l’extérieur. Bonus : Beaucoup de ces radios incluent une lampe de poche et un port de recharge USB, vous offrant ainsi une deuxième ou troisième couche de lumière et d’électricité à manivelle/solaire.

Avis : Meilleure radio amateur portable, meilleure radio d’urgence / radio météo NOAA

Les signaux de détresse peuvent faire la différence entre la vie et la mort, mais il est difficile de choisir un produit universel et portable, car la méthode de signalisation appropriée dépend beaucoup de vos circonstances.

Les meilleurs choix pour des produits petits, légers et relativement polyvalents sont un miroir de signalisation et un sifflet. Ils n’apparaissent qu’au niveau 3 (L3) de la préparation car ils ne deviennent plus utiles que dans un ensemble de circonstances limitées.

Personnalisation :

• De nombreux préparateurs expérimentés achètent des bâches, des couvertures mylar ou d’autres équipements qu’ils emportent de toute façon, avec au moins une surface de couleur vive (comme le orange fluo des chasseurs) afin de pouvoir choisir d’être visible si nécessaire.
• Si vous êtes sur l’eau, des colorants de signalisation ou des fusées éclairantes peuvent être utiles. Cependant, les fusées ne valent généralement pas l’espace et le poids qu’elles prennent.
• Certains préfèrent transporter un appareil GPS de secours, connu sous le nom de balise de localisation personnelle, comme le Garmin inReach.
• Les téléphones satellites peuvent être utiles, mais ils sont prohibitivement coûteux.

À éviter :

• Les produits de signalisation à fumée dédiés. Oui, la fumée est une excellente méthode de signalisation dans certaines situations où d’autres méthodes échouent. Cependant, le coût, la taille et le poids ne justifient généralement pas les rares cas où vous en auriez vraiment besoin alors qu’un feu pourrait faire l’affaire.
• Les tacticiens transportent parfois un pointeur laser pour signaler à distance sans révéler leur position, mais la plupart des civils n’ont pas besoin de s’en soucier.

Énergie

Dans un kit de niveau 1 (L1), les seuls éléments nécessitant de l’énergie sont une lampe frontale, une radio et un téléphone. En raison de la façon dont fonctionne la chimie des batteries, il est conseillé de stocker votre équipement avec une charge d’environ 50 %. Vérifiez et rechargez les niveaux de batterie lors de vos révisions de préparation.

Plus d’infos : Guide pour débutants sur les batteries et Guide pour débutants sur l’énergie hors réseau

Inclure une batterie Li-Ion relativement lourde et d’une utilité limitée au niveau 1 a été un sujet de débat. Mais au final, les quelques appareils alimentés dans un sac de niveau 1 sont si critiques que nous avons jugé important d’avoir au moins 1 à 2 cycles de recharge à portée de main, peu importe les circonstances.

Avis : Meilleure batterie externe rechargeable

L’ajout d’un simple chargeur mural et d’un câble USB complète l’équipement du niveau 1. Il est important de bien comprendre l’ensemble de vos appareils alimentés pour déterminer quels types de ports USB-A, -B ou -C et câbles sont nécessaires. Par exemple, il est préférable d’avoir un chargeur mural avec un port USB-A et des câbles A-vers-B ou A-vers-C en fonction de vos besoins. À l’inverse, se contenter du chargeur et du câble d’un téléphone comme le Google Pixel pourrait être trop limitatif, car ils n’utilisent que des ports USB-C.

La production d’énergie proprement dite arrive au niveau 2, avec un panneau solaire portable. Bien qu’ils ajoutent un peu de poids et d’encombrement, ces panneaux fournissent une source d’énergie infinie pour votre équipement essentiel.

Avis : Meilleurs chargeurs solaires portables

Un panneau solaire peut charger directement des appareils via USB, comme brancher le panneau directement sur votre téléphone. Un nombre croissant de types de batteries populaires (ex. AA et CR123A) sont désormais dotées de ports USB directement intégrés à la batterie.

Avis : Meilleures batteries jetables et rechargeables amovibles

Au niveau 3, on ajoute un chargeur dédié pour les batteries amovibles qui ne disposent pas de port intégré. Nous ajoutons également un jeu supplémentaire de batteries amovibles adaptées à votre équipement essentiel, surtout si vous avez ou trouvez des appareils qui ne peuvent pas être chargés directement via USB depuis un panneau solaire — les radios ham en sont souvent la cause.

Avis : Chargeurs pour batteries amovibles

À éviter :

• Types de batteries/énergies exotiques. Essayez de standardiser autant que possible vos sources d’énergie pour que tout utilise les mêmes câbles USB et types de batteries courants.
• Générateurs d’énergie fantaisistes comme ceux à eau, vent ou à manivelle. La technologie n’est pas encore assez performante, mais nous avons hâte qu’elle le devienne.

Navigation

La préparation consiste aussi à avoir une bonne connaissance de votre environnement, des routes principales, des points de repère, et à conserver des informations de base sur votre téléphone, comme des cartes téléchargées pour ne pas dépendre du réseau.

Les experts s’accordent généralement à dire que, si vous ne deviez choisir qu’un seul outil, une carte est plus utile qu’une boussole. En effet, une boussole seule ne vous indique que la direction (nord, sud, est, ouest), tandis qu’une carte seule peut vous apporter des informations immédiates, telles que la localisation d’un hôpital proche.

Le dilemme est de savoir si une carte doit figurer dans un kit de niveau 1 ou 2. Dans tous les cas, elles ne prennent pas beaucoup de place ou de poids, donc les deux options sont acceptables.

En fin de compte, nous avons estimé qu’une carte n’était pas essentielle pour un kit de niveau 1 pour plusieurs raisons : la connaissance que vous avez déjà de votre environnement, les outils que vous devriez avoir sur votre téléphone, le fait que de nombreuses applications GPS fonctionnent même sans réseau téléphonique, et que votre voiture devrait aussi disposer de cartes. Dans beaucoup de situations, un sens général de direction (par exemple : “Nous devons fuir la ville”) suffira.

Les cartes doivent être étanches et, si vous n’en avez qu’une, il est recommandé d’avoir une échelle qui couvre une zone dans un rayon d’une à deux heures de route de chez vous, avec idéalement une représentation topographique.

Plus d’informations : Apprendre à utiliser une carte et une boussole, comment lire une carte et des avis sur les meilleures boussoles, et les meilleures cartes.

Dans des scénarios plus graves, vous devrez peut-être déterminer votre position sans GPS, naviguer dans un terrain difficile ou sur des cours d’eau, estimer des distances et trouver des ressources. Ainsi, un kit de niveau 2 comprend une boussole, qui, combinée avec quelques compétences de base et une carte, couvrira la majorité de vos besoins.

Personnalisation :

• Les unités GPS portables sont une bonne idée si elles s’intègrent bien dans vos plans.
• Les perles de ranger ou les podomètres sont utiles pour compter vos pas. Savoir combien vous avez marché peut vous aider à garder le cap si vous naviguez sans réseau.
• Les jumelles semblent intéressantes, mais en pratique, elles ne valent pas souvent l’espace, le poids et le coût qu’elles représentent. Vous pouvez toutefois les ajouter si vous avez une raison spécifique de le faire.

Outils

Un couteau de terrain et un outil multifonction font partie des outils les plus importants que vous pouvez transporter. Ils doivent toujours figurer dans un kit de niveau 1, même si vous réduisez notre liste suggérée de moitié, car très peu d’objets offrent autant de polyvalence pour leur prix. Ces outils doivent être conservés dans un étui que vous pouvez attacher à un sac ou à une ceinture.

Avis : Meilleur couteau de survie, étuis pour couteau de terrain, et outil multifonction de survie.

La corde est également une préparation essentielle. Tellement qu’elle possède sa propre lettre “C” dans le cadre populaire des “5 C’s de la survie”. Ses utilisations sont infinies, elle est relativement bon marché et n’ajoute pas beaucoup de poids à votre sac en comparaison de la valeur qu’elle apporte.

Le paracorde est le choix incontournable, plutôt que la corde standard, car vous pouvez décomposer le paracorde en plusieurs brins plus fins. Si nécessaire, 15 mètres de paracorde peuvent devenir 105 mètres de fil. De plus, certains produits de paracorde sont livrés avec des extras de survie intégrés, tels qu’une ligne de pêche.

Avis : Meilleure paracorde de survie

Nous recommandons de transporter au moins 15 mètres, car c’est une taille d’emballage courante et cela suffit pour construire des abris de base, faire du rappel et effectuer d’autres tâches courantes. Si vous êtes expérimenté et que vous savez que 8 mètres suffisent, c’est acceptable aussi.

Nous n’ajoutons un autre outil dédié qu’à partir du niveau 3, avec une scie à main. Dans une urgence grave, vous devrez peut-être traiter beaucoup de bois, pénétrer ou sortir de certains endroits, fabriquer des objets, etc. Un excellent couteau peut vous aider à répondre à la plupart des besoins en cas de besoin urgent, mais une scie à main peut vraiment faire la différence.

Avis : Meilleures scies à main

Une autre addition de niveau 3 pour les situations d’urgence grave est un affûteur de lame. Vous pourriez utiliser vos outils tranchants assez souvent, et non seulement une lame bien affûtée est plus sûre, mais elle vous permet d’économiser des calories et du temps. Optez pour une pierre à aiguiser de poche (de loin préférée) ou un affûteur de type « pull-through » pour garder les choses petites et légères.

Avis : Meilleure pierre à aiguiser portable et affûteur « pull-through ».

Personnalisation :

• Kit de couture
• Kit de pêche
• Kit de piégeage
• Outils de crochetage / clés à chocs
• Les clés Silcock sont un ajout courant pour les kits urbains, car elles ouvrent certaines vannes d’eau que l’on trouve dans les bâtiments urbains.
• Bien que la scie à main soit un excellent choix universel, si vous avez de l’expérience avec des hachettes, machettes, kukris ou tomahawks, envisagez celui qui est adapté à votre environnement et si vous souhaitez remplacer la scie à main. Choisissez quelque chose de suffisamment petit pour être portable, mais certaines options plus grandes peuvent être attachées à l’extérieur de votre sac.
• Les pelles, outils de tranchée, ou outils d’urgence combinés ne sont généralement pas recommandés, car ils prennent beaucoup de place et de poids pour une utilité relativement limitée. Cependant, certaines personnes peuvent en avoir besoin en fonction de leurs plans (par exemple, pour des caches enterrées ou des abris en grotte de neige), auquel cas il est logique de les inclure.
• Les taille-crayons sont l’une de ces astuces de préparation qui circulent sur les réseaux sociaux parce que cela semble astucieux et cool. Un taille-crayon à 1 $ peut fabriquer des copeaux d’amadou ou tailler un bâton, mais vous avez déjà plusieurs lames pour ce faire. Le seul moment où cela pourrait être un ajout utile est si le taille-crayon est en magnésium, que vous pouvez racler en copeaux d’amadou.

À éviter :

• Ne vous embêtez pas avec les scies à fil portatives souvent vues dans les kits de survie amateurs. Elles ne fonctionnent tout simplement pas assez bien pour en valoir la peine à moins que vous ne soyez déjà expérimenté.
• Un ouvre-boîte est très probablement déjà inclus dans votre outil multifonction, et vous pouvez toujours utiliser un couteau ou quelque chose de similaire, donc inutile d’avoir un ouvre-boîte dédié.
• Les cales de porte sont une astuce virale basée sur des histoires où des personnes souhaitaient bloquer une porte pour plus d’intimité. Le besoin est valide, mais vous pouvez utiliser ou fabriquer autre chose à la place.
• Les siphons à carburant ne valent pas la place et le poids pour les scénarios très limités dans lesquels vous en aurez besoin et ils fonctionneront.

Médical et Hygiène

Consultez la liste des experts des articles à inclure dans une trousse de premiers soins de survie, qui correspond directement au même modèle à trois niveaux pour votre sac de survie. Les poids utilisés dans ce guide sont basés sur cette liste, y compris les contenants courants utilisés pour chaque taille.

Les respirateurs sont essentiels dans les situations d’urgence, qu’il s’agisse d’incendies, de pandémies, d’émeutes ou de guerres nucléaires, car ils protègent vos poumons des contaminants. Cependant, un masque à gaz complet est trop encombrant pour être réaliste dans un sac de survie. En dehors des pires catastrophes nucléaires ou biologiques, vous pouvez recréer l’efficacité d’un masque complet en combinant un demi-masque qui couvre votre nez et votre bouche avec une paire de lunettes de protection pour couvrir vos yeux.

Que vous transportiez un demi-masque réutilisable ou jetable (avec des cartouches supplémentaires) dépend de vous.

Avis : Guide pour débutants des meilleurs masques à gaz et respirateurs.

Le niveau 2 ajoute les lunettes de protection. Vous pourriez être amené à traverser de la fumée, du gaz lacrymogène, de l’air contaminé par un tremblement de terre ou une autre catastrophe (par exemple, la maladie pulmonaire des premiers intervenants du 11 septembre), ou même faire face à de forts vents. Beaucoup de gens achètent des lunettes de natation, des lunettes à oignons ou d’autres types de lunettes de sécurité industrielle qui scellent l’œil.

Les gens sous-estiment souvent l’importance de l’hygiène en cas d’urgence. Pourtant, des organisations comme l’OMS, le CDC, la FEMA et la Croix-Rouge insistent sur son importance, car elles constatent de première main comment les maladies peuvent se propager rapidement dans des conditions austères. Des maladies comme le typhus, la tuberculose et même la peste se propagent actuellement dans les populations sans abri aux États-Unis, et les récentes inondations dues aux ouragans ont révélé des niveaux extrêmement élevés de matières fécales et de toxines dans l’eau que les gens traversent avec des blessures ouvertes.

Le savon est un élément essentiel du niveau 1. Une petite bouteille de savon concentré pour le camping, que vous ajoutez à de l’eau pour le faire mousser, ne prend pas beaucoup de place et peut faire une grande différence pour votre santé et votre confort.

Nos experts ont débattu sur les niveaux auxquels ajouter des coupe-ongles, du papier toilette et des lingettes humides. Chacun de ces articles a des arguments solides dans un sens ou dans l’autre, alors vous avez une certaine flexibilité quant à la manière de les prioriser.

Nous avons inclus des coupe-ongles dans le niveau 1 – même si vous avez d’autres outils de coupe – car le soin des mains et des pieds est essentiel et souvent négligé. Les experts qui ont traité des soldats et des randonneurs sur le terrain ont constaté qu’une bonne coupe des ongles pouvait faire toute la différence.

Le papier toilette a été préféré aux lingettes humides pour le niveau 1, ces dernières étant ajoutées au niveau 2, car le savon déjà présent dans un kit de niveau 1 peut aider à l’hygiène générale. Les lingettes humides sont plus adaptées pour une toilette complète du corps plutôt qu’un simple nettoyage après passage aux toilettes.

Avis : Meilleures lingettes humides

Le baume à lèvres et une brosse à dents de voyage sont ajoutés au niveau 2, tandis que le désinfectant pour les mains est ajouté au niveau 3. Bien que vous puissiez techniquement vous débrouiller sans ces produits spécialisés, ces petits articles bon marché et légers facilitent l’hygiène, et peuvent vous épargner l’eau et le savon pour d’autres usages essentiels.

Personnalisation :

• Produits menstruels : Évitez les coupes menstruelles dans les sacs de survie, car vous ne voulez pas supposer que vous aurez les mains propres pour les insérer ou les retirer, et cela éviterait de gaspiller de l’eau et du savon pour les nettoyer.
• Si vous avez besoin de lunettes, assurez-vous d’avoir une paire de rechange dans un étui rigide.
• Tous les produits médicaux essentiels pour vos soins, tels que des piles supplémentaires pour des appareils auditifs.
• Si vous êtes dans un climat très chaud, vous pouvez ajouter de la crème solaire de voyage, bien que vous ayez déjà suffisamment d’équipement pour vous protéger du soleil même en déplacement.
• Fil dentaire : Il est extrêmement léger et petit, et peut servir de ligne de pêche, de piège ou de couture de secours.
• Vous pouvez envisager un masque à gaz complet si vous avez des raisons valables de vous inquiéter des catastrophes CBRN, comme vivre près d’une installation industrielle toxique.
• Les tablettes d’iode ne pèsent presque rien mais seront vitales en cas de scénario nucléaire.
• Préservatifs et contraception : Rappelez-vous la réponse d’un chef de tribu quand on lui a demandé pourquoi il y avait tant d’enfants dans son village reculé : « Il n’y a pas d’électricité ici. Que pensez-vous que nous faisons la nuit ? 😉 »

À éviter :

• Déodorant. Si vous êtes avec d’autres personnes, elles seront probablement tout aussi malodorantes. Si vous êtes seul, peu importe. Les lingettes, le savon et les vêtements techniques atténuent déjà les odeurs.
• Bain de bouche.
• Les chaufferettes à usage unique pour les mains ou les pieds. Vous feriez mieux d’investir dans de meilleurs gants ou équipements. Cependant, dans les climats très froids, un chauffe-mains rechargeable via USB peut être utile.

Divertissement et santé mentale

Il est facile de négliger les petites distractions dans une situation de survie austère, mais même les personnes les plus robustes doivent prendre soin de leur santé mentale — un élément essentiel pour la survie.

Quelques objets légers et peu encombrants peuvent non seulement vous aider à passer le temps, mais aussi vous remonter le moral et vous offrir une pause mentale face à l’urgence. En prime, rester occupé peut éviter les comportements imprudents ou une agitation excessive lorsque la meilleure chose à faire est parfois de rester en place.

Le choix classique est un jeu de cartes imperméable. C’est un objet petit, léger, peu coûteux et polyvalent, qui peut être utilisé en solo ou en groupe. Voici d’autres options courantes :

• Bible de poche, Coran, Tanakh, ou encore Les Pensées de Marc Aurèle
• Dés
• Jeux de cartes Magic The Gathering
• Jeux de table de voyage
• Rubik’s cube
• Kindle (lecteur électronique)
• Jeux, musique, films, podcasts et livres disponibles hors ligne sur votre téléphone.

Vous aurez probablement des photos de vos proches pour des raisons de documentation et de récupération, mais une simple photo d’un lieu ou d’une personne qui vous apporte de la joie (ou même la volonté de survivre) peut avoir un effet positif significatif.

Des écouteurs simples sont ajoutés au niveau 2 non seulement pour le divertissement, mais aussi pour des communications mains libres générales et, si compatibles avec votre radio, pour être plus discret dans des scénarios tactiques.

Personnalisation :

• Vices tels que des cigarettes, un stylo vape USB, de l’alcool en petite bouteille, etc. Certains incluent ces articles pour le troc — un fumeur en manque pourrait échanger un objet précieux contre une cigarette. Cependant, ces objets peuvent aussi vous aider si vous êtes dépendant, pour atténuer une douleur due à une blessure, ou tout simplement pour vous détendre lorsque vous avez du mal à dormir.

• Si vous êtes parent, garder un petit jouet dans votre sac pour apaiser un enfant effrayé est une bonne idée, mais essayez de laisser les objets plus encombrants dans les sacs des enfants. Ce que vous gardez dans votre sac doit être réservé pour des situations d’urgence.

À éviter :

• Gardez le divertissement raisonnable et ne vous inquiétez pas trop de l’ennui. L’objectif est de survivre. Transporter un livre volumineux comme Harry Potter n’est pas l’idéal pour ce genre de situation!

Documents

Un carnet imperméable et un stylo sont indispensables dans le niveau 1, car ils peuvent s’avérer utiles dans presque toutes les autres catégories, qu’il s’agisse de documentation, de navigation ou de soins médicaux.

Il est essentiel de conserver les documents importants à la fois sous forme numérique et physique. Dans un sac d’évacuation, cela se traduit généralement par une clé USB et de petits documents imprimés et laminés que vous stockez dans un récipient étanche. Cela devrait couvrir toutes les bases lorsque combiné avec des fichiers stockés dans le cloud et sur votre téléphone.

Documents à conserver dans votre kit d’urgence :

• Liste des personnes importantes avec leurs coordonnées et leur localisation.
• Acte de naissance.
• Carte de sécurité sociale.
• Passeport.
• Carte d’identité.
• Liste des comptes financiers et des numéros de cartes de crédit — n’oubliez pas les dates d’expiration, les codes CVV et les numéros de téléphone des fournisseurs.
• Titres de propriété ou actes.
• Certificat de mariage, surtout si vous avez des noms de famille différents.
• Preuves des relations parentales, notamment pour les enfants adoptés ou ayant des noms différents.
• Photos de personnes importantes, à la fois pour le moral et à distribuer à d’autres pour faciliter la reconnexion.
• Documents relatifs à la planification successorale.
• Numéros et coordonnées des polices d’assurance santé, habitation, auto, vie, et autres.
• Historique médical important, médicaments (avec posologie) et allergies.
• Directives médicales telles que des instructions de non-réanimation (DNR) ou un testament de vie.

Le niveau 3 ajoute un guide de terrain de poche bien équilibré. Étant donné qu’un kit de niveau 3 est généralement destiné aux urgences plus graves, disposer d’un guide de référence couvrant des bases comme la construction d’abris et le piégeage d’animaux peut littéralement sauver des vies.

Personnalisation :

• Les sacs des enfants devraient inclure des photos de leur maison, une carte avec l’emplacement de leur domicile marqué, des photos et les coordonnées de leur famille, etc. Ainsi, ils pourront recevoir l’aide appropriée même s’ils sont trop bouleversés pour se souvenir ou communiquer des détails spécifiques.

À éviter :

• Documents en format complet. Il est tout à fait acceptable de réduire la taille des copies imprimées de vos documents et pièces d’identité pour économiser de l’espace. Vous pouvez également créer un fichier texte avec une police minuscule contenant les informations essentielles. Il ne devrait pas prendre beaucoup de place pour inclure les parties pertinentes des documents listés ci-dessus.

Monnaie et devises

Il est clair que vous voudrez emporter de l’argent liquide, mais combien ? Il n’y a pas de règle fixe, seulement une ligne directrice générale : emportez autant que vous pouvez, raisonnablement parlant.

Pour la plupart des gens, cela se traduit par quelques centaines à quelques milliers de dollars en espèces, répartis entre des petites et grandes coupures. Vous voudrez peut-être également diviser cet argent et le ranger à différents endroits dans votre sac, ce qui pourrait être utile en cas de vol ou de cambriolage.

L’utilité de l’argent liquide dépendra fortement de la situation. Dans un abri après une catastrophe naturelle ? 100 $ pourraient s’avérer très pratiques. Si la situation est plus grave (scénario SHTF), avec des gens paniqués, il se pourrait que vous ayez besoin de 1 000 $ ou plus avant que quelqu’un accepte de négocier ou de prendre votre argent au sérieux.

Personnalisation :

• Certains survivalistes détiennent de l’or, de l’argent ou d’autres valeurs refuges. Il est acceptable de conserver quelques petites pièces d’or ou d’argent facilement échangeables dans votre sac d’évacuation (BOB), mais attention au poids.
• Encore mieux, transportez de la richesse sous forme de bijoux plutôt que sous forme de lingots. Si vous devez troquer, il sera plus facile de faire passer un bijou comme étant une “relique de famille” ou votre “alliance” plutôt que de brandir une pièce d’or, qui pourrait donner l’impression que vous en avez plus en réserve.
• Si vous voyez la cryptomonnaie comme une partie de votre préparation, ou si vous y détenez une partie de votre richesse, assurez-vous de stocker physiquement et/ou numériquement vos portefeuilles et informations clés dans votre sac.

Cela vous permettra d’avoir des ressources variées pour différents types de situations économiques et sociales.

Autodéfense

L’autodéfense est un domaine où de nombreux survivalistes ont tendance à en faire trop. Transporter plusieurs armes et des quantités importantes de munitions dans l’idée de “combattre des hordes de zombies” est tout simplement irréaliste. (Et si votre plan est de vous servir de vos armes pour piller et voler ce dont vous avez besoin, vous êtes un #mauvaisprepper.)

Un sac de niveau 1 (L1) contient déjà des outils tranchants qui peuvent être utilisés pour se défendre si nécessaire. Cependant, dans un kit de niveau 2 (L2), nous ajoutons un pistolet, un étui et un chargeur complet. Avec une ceinture robuste, vous serez prêt à vous défendre dans la plupart des situations.

Le kit de niveau 3 (L3), qui inclut plus de poids pour faire face à des situations à plus long terme ou à des urgences plus graves, introduit un deuxième (voire un troisième) chargeur plein.

Personnalisation :

• Si vous souhaitez quelque chose de plus robuste qu’un pistolet, essayez de garder l’arme aussi légère et discrète que possible, comme un fusil SBR (Short Barrel Rifle) ou un arc démontable.
• Si vous ne souhaitez pas porter une arme à feu, mais préférez une option non létale comme un spray au poivre, vous pouvez l’ajouter à votre kit où cela vous semble approprié.
• Il est également possible d’ajouter un étui simple type “taco” pour transporter des chargeurs supplémentaires.

À éviter :

• Les fantasmes de type “Rambo”.
• Des munitions de différents calibres.
• Les accessoires encombrants mais inutiles dans un sac de survie primaire, comme la vision nocturne.

En gardant l’autodéfense simple et fonctionnelle, vous pouvez vous concentrer sur l’essentiel tout en maintenant un niveau de protection approprié en fonction du contexte.

Divers (Misc)

Il est judicieux de ranger vos équipements dans des sacs compartimentés ou des pochettes à l’intérieur de votre sac principal. Cela vous permet de trouver plus rapidement ce dont vous avez besoin et de saisir certaines poches spécifiques en fonction des situations.

Ces contenants sont également des outils de survie à part entière, avec une multitude d’utilisations en situation d’adaptation sur le terrain. Par exemple, un sac Ziploc peut protéger un doigt coupé ou servir à collecter de l’eau de pluie.

Que vous choisissiez d’utiliser des sacs Ziploc standards, des sacs de rangement ultralégers, des sacs de compression ou des sacs étanches dépend de vos préférences. Nous aimons avoir au moins un grand sac capable d’être étanche — non seulement pour protéger vos affaires, mais aussi parce qu’il peut servir de dispositif de flottaison.

Niveau 1 (L1)

Les grands sacs poubelles de type « contracteur » sont inclus au niveau 1 car ils n’ajoutent presque aucun poids et sont incroyablement polyvalents. Ils peuvent servir pour les déchets humains, comme poncho ou abri supplémentaire, comme couche isolante pour les vêtements ou la literie, ou encore pour aller chercher des provisions sans avoir à emporter tout votre sac.

Niveau 2 (L2)

Les attaches sont essentielles pour improviser, réparer et organiser. Soyez attentif à ce que vous incluez. Par exemple, une attache de qualité pour garder vos câbles USB ensemble est plus utile qu’une attache bas de gamme et peut également servir à d’autres usages si nécessaire.

Les sangles de sac sont ajoutées au niveau 2 car vous voudrez probablement attacher votre matelas de sol ou votre sac de couchage à l’extérieur de votre sac (si celui-ci est de taille raisonnable).

Niveau 3 (L3)

Dans un kit de niveau 3, le sac de couchage a tendance à aller à l’intérieur du sac, tandis que le matelas de sol et la tente sont attachés à l’extérieur. Nous aimons ajouter un rouleau de ruban adhésif plat, des mousquetons d’escalade et des bandes élastiques robustes (comme les « ranger bands ») à notre sac de niveau 3.

Le ruban adhésif peut réparer des vêtements ou un abri déchiré. Les mousquetons sont utiles pour suspendre un sac de nourriture, transporter du poids sans faire de nœuds, ou même descendre d’une fenêtre. Les bandes élastiques sont pratiques et souvent utilisées pour combiner deux objets à usage intensif, comme une lampe attachée à une arme. Les sangles de sac permettent de transporter du matériel à l’extérieur de votre sac à dos, comme un matelas de sol ou un sweat supplémentaire trouvé en chemin.

Personnalisation :

• Montre ou chronomètre : utile si vous ne pouvez pas compter sur votre téléphone portable.
• Cadenas : un petit cadenas de voyage peut être pratique lorsque vous vous abritez avec des inconnus. Le vol, souvent un crime d’opportunité dans les abris, peut être évité avec un simple cadenas léger.
• Clés de menottes : peuvent être utiles dans certaines situations.

À éviter :

• Serre-câbles : ils peuvent être utilisés comme menottes improvisées, mais sont généralement moins polyvalents (et surtout moins réutilisables) que d’autres types de fixations.