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Introduction
Imaginez recevoir un appel téléphonique comme celui-ci de votre enfant d’âge scolaire.
Maman, il y a eu une fusillade. Je suis entrain de courir.
Ce sont les mots effrayants entendus par une mère de Montréal lorsque son fils fuyait Kimveer Gill qui a tué 1 élève et en a blessé une vingtaine autres. La jeune victime de 18 ans, Anastasia De Sousa, est morte après avoir été atteinte de neuf projectiles tiré par Kimveer Gill, qui s’est tiré une balle dans la tête après avoir été atteint par les policiers.
Des étudiants choqués ont décrit le moment terrifiant où le tireur a ouvert le feu vers 12h43 dans l’établissement puis la cafétéria, forçant les élèves à sortir en courant de l’école et à chercher la sécurité.
La scène était un véritable pandémonium.
Cela peut arriver n’importe où.
Aucun endroit n’est à l’abri de la violence ces jours-ci.
Votre enfant saurait-il quoi faire en cas de fusillade dans une école ?
Il y a quelques choses importantes à noter dans l’histoire de cet horrible incident. Plusieurs élèves qui ont été blessés n’ont pas été abattus – ils ont été blessés en fuyant les lieux.
Aussi horrible que cela puisse paraître de penser à un scénario comme celui-ci, cela pourrait sauver la vie de votre enfant. Et cette information n’est pas seulement destinée aux enfants du système scolaire.
Une chose à considérer qui pourrait être préventive est d’apprendre à vos enfants à être des gens biens. Cette fusillade, comme beaucoup d’autres, aurait été déclenchée par de nombreux taxages subis au secondaire. Je ne blâme pas les victimes qui ont été abattues, mais nous portons tous la responsabilité de traiter les autres avec gentillesse.
L’acceptation est la première étape pour survivre à une attaque.
Dans de nombreuses descriptions de cette fusillade, les élèves ont dit avoir entendu un bruit de « claquement » et n’ont pas vraiment compris ce qui se passait.
Ce sont les actions que vous entreprenez immédiatement après avoir réalisé que quelque chose de terrible se produit qui ont le potentiel de vous sauver la vie. Et la première étape pour cela est d’accepter qu’une chose terrible se passe vraiment. Dans un article intitulé Comment survivre à n’importe quoi en trois étapes faciles , j’ai écrit :
Quelle que soit la situation qui se présente à vous, la première étape consiste à accepter que, quel que soit l’événement, il s’est réellement produit. C’est plus difficile qu’il n’y paraît, car notre esprit est programmé pour nous protéger des traumatismes émotionnels. La dissonance cognitive signifie que lorsqu’une réalité est inconfortable ou ne correspond pas aux croyances d’une personne, cette personne peut choisir de croire en quelque chose de faux juste pour apaiser son désir de confort. Le psychologue Leon Festinger, qui a identifié le principe de la dissonance cognitive, a suggéré “qu’un état motivationnel de tension intérieure est déclenché par des modes de pensée logiquement incohérents”.
Si vous vous demandez exactement à quel point la dissonance cognitive peut être puissante, consultez le livre d’Amanda Ripley, The Unthinkable: Who Survives When Disaster Strikes – and Why. Ripley, un journaliste, a couvert de nombreuses catastrophes d’une immense ampleur : accidents d’avion, catastrophes naturelles et 9/11. Elle est devenue curieuse de la différence entre ceux qui ont survécu et ceux qui n’ont pas survécu, se demandant si c’était une chance stupide ou s’il y avait une autre qualité qui rendait la survie plus probable. Elle a interrogé des centaines de survivants et a obtenu sa réponse. La capacité d’ accepter immédiatement ce qui se passait était la qualité que possédaient la plupart des survivants.
L’histoire qui m’a le plus marqué est celle des gens du World Trade Center le 11 septembre. Ils ont décrit la dernière fois qu’ils ont vu certains de leurs collègues. Il y avait beaucoup de gens qui ne pouvaient tout simplement pas accepter le fait qu’un avion s’était écrasé dans le bâtiment et qu’ils devaient immédiatement évacuer. Ils rassemblaient leurs affaires, rangeaient leurs bureaux, terminaient leurs rapports. Ils n’ont pas ressenti le même sentiment d’urgence que ceux qui ont survécu, parce que la situation était si horrible qu’ils ne pouvaient tout simplement pas l’accepter. Leur incapacité à accepter l’ampleur du danger a fait périr nombre d’entre eux dans un tragique incident auquel d’autres personnes, qui ont agi immédiatement, ont survécu.
Lorsqu’une catastrophe survient, vous ne pouvez pas passer 5 minutes à penser : « Cela ne peut pas vraiment arriver. Cela se produit, et aller au-delà de l’acceptation qui vous propulse de la première étape à la seconde.
Les gens qui gèlent dans une fusillade de masse ne font rien d’autre que de faire des cibles plus faciles
Le gel est une réaction innée pour certaines personnes, mais vous pouvez vous entraîner à traverser cela. La formation à l’autodéfense, aux premiers secours et à la préparation aux catastrophes peut aider à compenser la réponse neurobiologique du cerveau qui laisse certaines personnes paralysées par la peur.
Je vous recommande des simulations de plan d’action pour vous aider à mieux vous préparer à une crise soudaine. J’ai déjà écrit :
Lorsque vous êtes en public, essayez de passer une heure sans regarder votre téléphone pour commencer. Au lieu de cela, observez votre environnement. Qui est près de vous et qui marche vers vous ? Quelque chose vous semble suspect ? Si quelque chose devait arriver, que feriez-vous et où iriez-vous. Connaissez-vous le moyen le plus rapide de sortir en cas de besoin ? Imaginez ce que vous feriez si vous étiez dans un centre commercial avec votre famille et que quelqu’un commençait à tirer. Où vous abriteriez-vous ? Quelle serait votre échappatoire ? Et si c’était bloqué ?
Ce n’est pas amusant de faire cet exercice avec vos enfants, mais cela pourrait leur sauver la vie.
Il y a 4 modes d’action
Nous ne pouvons pas toujours prédire quand une attaque est sur le point de se produire. Il se peut qu’il n’y ait aucune indication dans votre environnement immédiat pour vous alerter du fait que quelque chose se passe. À l’école, vos enfants sont dans un environnement confortable et ils ne sont pas sur leurs gardes. Ils peuvent être allègrement inconscients jusqu’au moment où le premier coup de feu est tiré.
Si votre enfant se retrouve soudainement au milieu d’une fusillade dans une école, il doit être prêt à prendre l’une des mesures suivantes :
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- S’échapper. Éloignez-vous le plus possible de la menace. Si vous pouvez le faire en toute sécurité, courez vers les portes et si vous ne pouvez pas vous rendre à une porte, n’ayez pas peur de prendre une chaise et de défoncer une fenêtre. Cela demandera une certaine prévoyance, car la plupart des enfants auraient besoin de surmonter le tabou mental de détruire la propriété de l’école. Apprenez aux enfants à se mettre à l’abri aussi vite que possible.
- Se mettre à l’abri. Si vous ne pouvez pas vous échapper, placez-vous derrière quelque chose de solide et attendez l’occasion de vous échapper ou de riposter. Assurez-vous que vos enfants connaissent la différence entre couverture et dissimulation. De nombreuses écoles ont des murs en béton épais qui fourniront une couverture solide, mais une porte en bois ou un bureau ne le feront pas.
- Se cacher. Si vous êtes dans une autre partie du bâtiment et que vous entendez des coups de feu, votre premier choix devrait être de vous échapper. Mais, si vous n’êtes pas dans un endroit où vous pouvez le faire en toute sécurité, vous pourrez peut-être vous cacher tranquillement quelque part. Les salles de bain ne sont pas idéales, mais se cacher tranquillement dans une salle de classe verrouillée avec les lumières éteintes peut vous éloigner du tireur.
- Se battre. C’est absolument un dernier recours. Lorsque vous n’êtes pas armé, vous serez sérieusement désavantagé face à un adversaire armé. Le seul avantage possible est l’effet de surprise. La plupart des gens avec une arme à feu ne s’attendent pas à un défi direct. Si vous n’avez absolument aucune autre option , vous devez être prêt à vous battre pour votre vie. Allez en contrebas pour faire tomber le tireur, par-derrière si possible. Un groupe d’élèves aura plus de chances de maîtriser le tireur qu’un seul élève. Évidemment, c’est une action à prendre par les enfants plus âgés. Il est peu probable que les jeunes enfants lancent une attaque efficace.
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Certaines entreprises de sécurité organisent désormais des formations avec les écoles pour les aider à réagir plus efficacement en cas de fusillade dans une école. En tant que parent, encouragez le à s’investir dans une telle formation.
Avez-vous parlé à vos enfants des fusillades dans les écoles ?
Avez-vous eu cette discussion inconfortable avec vos enfants? Avez-vous des conseils qui n’ont pas été inclus dans cet article ? Veuillez les partager dans les commentaires ci-dessous.
N’hésitez pas à en parler sur le forum: www.quebecpreppers.com/community
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